Le BBSRC  (Biotechnology and Biological Sciences Research Council), une institution  financée par le gouvernement britannique, a décidé de  financer des projets de recherche en biologie synthétique dont l'objectif est de  mettre au point les feuilles artificielles. Les scientifiques souhaitent de  cette manière améliorer la conversion de l'énergie solaire en « énergie liquide  ». Ils espèrent ainsi battre les systèmes photovoltaïques, l'électricité qui en dérive présentant  toujours l'inconvénient d'être difficile à stocker.
 La biologie synthétique consiste à reproduire de manière  artificielle un système biologique naturel. Voir  le carnet sur les viandes synthétiques dans ce blog. Voir également la notice sur  la biologie  synthétique de Wikipédia.
 L'idée consiste à créer une feuille  artificielle qui répliquerait de manière robuste le mécanisme de base de la  photosynthèse. 12 molécules d'eau, 6 molécules de dioxyde de carbone et  l'énergie solaire produisent par photosynthèse une molécule de glucose, 6  molécules d'oxygène et 6 molécules d'eau. Mais cela se produit dans la nature à  l'issue de plusieurs phases dans lesquelles sont impliquées plusieurs structures  biologiques comme la chlorophylle. L'énergie liquide ainsi produite serait  neutre sur le plan du carbone et serait un substitut de qualité par rapport aux  fuels fossiles. Ce système n'entrerait pas en concurrence avec les productions  alimentaires pour l'usage de la terre. Finalement, les chercheurs espèrent  augmenter le taux de conversion en utilisant des enzymes qui jouent un rôle dans  la photosynthèse naturelle.
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