lundi 31 décembre 2012

Les repas familiaux : un bon moyen pour augmenter la consommation des enfants en fruits et des légumes


Le 20 décembre 2012, les chercheurs de l'Université de Leeds ont publié  dans le Journal of Epidemiology & Community Health les résultats d'une étude sur l'alimentation des enfants en âge d'aller à l'école primaire. Leur étude est particulièrement focalisée sur la consommation des cinq portions de fruits et de légumes (400 g) recommandées par l'Organisation Mondiale de la Santé chez les enfants de Grande Bretagne.

Les statistiques réalisées sur 2 400 enfants environ montrent que 63% des enfants ne consomment pas les quantités recommandées par l'OMS. Cependant, les quantités de fruits et légumes consommées varient substantiellement selon plus paramètres:
  1. Les enfants qui mangent à table en famille consomment en moyenne 125 g de plus que les enfants qui ne mangent jamais en famille.
  2. Dès lors que les enfants mangent un ou deux repas en famille à table par semaine alors leur consommation est supérieure de 95 g à celle des enfants qui ne mangent jamais à table en famille.
  3. Dans les familles où les parents déclarent consommer des fruits et des légumes tous les jours, les enfants consomment 80 g de plus que leurs homologues issus des familles qui déclarent consommer rarement des fruits et des légumes.
  4. Les enfants dont les parents coupent les fruits et les légumes consomment une portion de plus que les autres enfants.
Les repas pris en famille apparaissent donc comme un excellent moyen de favoriser une consommation alimentaire équilibrée chez de jeunes enfants précise le Professeur Cade, l'un des chercheurs. Cet aspect est d'autant plus important que l'on suspecte que les habitudes alimentaires, bonnes ou mauvaises, s'établissent à cet âge là. D'autres études montrent qu'il existe bien une forme de mimétisme entre les convives. Encore fait-il que l'on copie un bon modèle alimentaire !

Le résultat le plus surprenant est l'effet de levier qu'un très petit nombre de repas à table pris en famille pourrait avoir sur la consommation de fruits et légumes des jeunes enfants:

“Modern life often prevents the whole family from sitting round the dinner table, but this research shows that even just Sunday lunch round the table can help improve the diets of our families,” said Dr Meaghan Christian, who conducted the study as part of her PhD.

samedi 29 décembre 2012

Boutiques éphémères : un moyen intéressant de mettre en valeur vos produits !

J'ai appris qu'il y a quelques semaines que sa résidence parisienne d'un acteur français, bien connu du public et récemment résident en Belgique, avait servi le temps d'une soirée d'espace à la dégustation-découverte du saké (voir la vidéo de cet évènement). Si vous êtes amateur la galerie itinérante Brumaire pourra organiser dans votre appartement le temps d'un soir un accrochage éphémère auxquels vous pourrez convier vos amis et connaissances (lien vers le site de la galerie).

Si vous désirez mettre en valeur vos produits le temps d'un instant, My Pop Up Store, le créateur français de magasin éphémère, vous offrira une solution intéressante:

"Monté pour quelques jours ou plusieurs semaines, le magasin éphémère permet à votre marque de profiter d’une saisonnalité, célébrer un grand évènement, lancer une nouvelle gamme ou se repositionner."


Les marques alimentaires y trouvent là le moyen abordable de s'exposer dans un environnement plus propice à la découverte que le hall d'exposition d'une grande surface.  

My Pop Up Store a également, à la demande de la Confédération Nationale de la Triperie Française, monté un restaurant éphémère pour remettre les produits tripiers au goût du jour auprès du public et des professionnels.

Un concept intéressant pour mettre en valeur le temps d'une soirée, d'une semaine ou d'un mois, une marque, des nouveaux produits ou bien encore permettre au public de tester des prototypes, etc. 







vendredi 28 décembre 2012

Grandeur et misère des allégations "Sans" !

Depuis quelques années, les allégations « sans » font une belle concurrence aux allégations « avec » en France comme à l'étranger. Sans gluten, sans sucre ajouté, sans huile de palme, etc. Cependant, bien que les deux formes d'allégations apportent aux consommateurs des informations sur le contenu des produits, et s'il s'agit de produits carnés parfois sur celui de l'alimentation des animaux, la problématique des allégations « sans » est plus complexe que celles des allégations « avec ». Nous nous essayons dans ce billet à en tracer les contours.


  1. Bien informer les consommateurs. Les allégations « sans » répondent à un désir de bonne information du consommateur. C'est l'argument qui est, en général, mis en avant par les pouvoirs publics, certaines marques et certaines enseignes. Il est socialement et éthiquement désirable que les choix des consommateurs soient correctement informés. En absence d'information sur la présence ou l'absence de gluten d'un produit sans gluten, une personne souffrant d'une intolérance au gluten s'abstiendrait très probablement d'en consommer. L'allégation « sans gluten » permet l'existence d'un marché des produits sans gluten qui autrement n'existerait pas.
  2. L'information doit être complète et pertinente. Les opposants aux allégations « sans » sont en général en parfait accord avec l'argument de la bonne information. Ils mettent en avant, à juste titre, qu'une bonne information doit être juste, mais elle doit aussi être la plus complète possible. Souvent, aucune autre information complémentaire ne vient compléter une allégation « Sans ». Ainsi, le consommateur ne peut faire la différence entre plusieurs situations substantiellement différentes.

    On notera l'exception notoire de l'allégation « sans OGM » des produits issus de l'agriculture biologique. Ces produits ne contiennent déjà pas d'OGM. Le législateur souhaite qu'à cette allégation « sans » soit ajoutée une mention du type « conformément à la législation des produits bio. »  Cette mention rappelle aux consommateurs qu'un produit issu de l'agriculture biologique ne contient pas d'OGM. On ne peut induire en erreur le consommateur qui n'ayant pas connaissance de ce fait pourrait à tort considérer qu'il y a deux types de produits issus de l'agriculture biologique, ceux avec des OGM et ceux sans OGM.

    Bien des controverses pourraient être évitées si le législateur, garant de la bonne information des consommateurs, demandait que la mention « sans » soit complétée d'autres informations pertinentes, c'est-à-dire d'informations utiles pour prendre une décision en totale connaissance de cause. L'objectif n'est pas la véracité de l'information en tant que telle, mais ce qu'elle permet de faire, à savoir prendre une bonne décision. Je vais préciser cet aspect-là dans les points 3 et 4.
  3. L'information ne doit pas être trompeuse. Une information peut être juste et trompeuse à la fois. C'est pour cette raison que le législateur a souhaité que l'on mentionne qu'il n'y a pas d'OGM dans les produits issus de l'agriculture biologique. L'allégation eau minérale « sans matière grasse » serait à l'évidence juste et trompeuse. Elle est juste parce que c'est effectivement le cas. Elle est trompeuse parce qu'elle laisse penser aux consommateurs que d'autres eaux minérales pourraient contenir ou contient effectivement des matières grasses, alors que ce n'est pas le cas. L'allégation « sans l'ingrédient A » n'est trompeuse que si le produit de référence ne contient jamais l'ingrédient A. On pourrait encore la considérer comme trompeuse si le produit de référence ne contient généralement pas l'ingrédient A ou si la législation interdit déjà l'ingrédient A. Certes il y a des cas intermédiaires où des produits peuvent contenir l'ingrédient A, par exemple, de manière fortuite.
  4. L'information ne doit pas porter préjudice à tiers. Une allégation « sans l'ingrédient A » peut suggérer que l'ingrédient A est néfaste, par exemple pour la santé du consommateur, alors que ce n'est effectivement pas le cas. Lorsqu'il existe déjà une controverse de notoriété publique, l'allégation « sans » apporte implicitement un soutien à l'un des camps, sauf si les termes de la communication sont choisis avec soin.

    Lorsque l'ingrédient n'est pas bien connu ou lorsqu'il est présenté sous une forme inconnue du public, l'allégation « sans » peut être très préjudiciable, même si l'ingrédient ne présente aucun danger. On se rappellera l'expérience portant sur l'interdiction ou non d'interdire le DHMO (le dihydrogène monoxyde ; pour en savoir plus sur le DHMO visiter le site et lire la note de bas de page de ce billet). Si l'ingrédient A présente un danger pour le consommateur, il appartient au législateur de l'interdire. Si ce n'est pas le cas, les risques de préjudice sont potentiellement considérables pour les producteurs de l'ingrédient A comme pour ceux qui utilisent cet ingrédient. Certaines affaires viennent devant la cour. Une controverse avérée modère l'importance d'un éventuel préjudice. On pourra alors invoquer le principe de précaution.
        
  5. Une bonne information, mais aussi de bonnes connaissances. On confond souvent information et connaissance. On peut être bien informé, sans pour autant savoir donner du sens à une information. La connaissance permet d'accéder au sens de l'information. Seul celui-ci permet de faire un bon usage de cette information. Au début des années 2000, mon collègue Frédéric Oble avait testé la perception des consommateurs quant à l'enrichissement de jambons secs en Oméga 3 et 6. Une grande majorité des personnes interrogées était défavorable à cet enrichissement et une minorité était en faveur de l'enrichissement. Le déterminant principal de l'attitude des consommateurs vis-à-vis de leur produit reposait leur connaissance de ces deux acides gras. Le dicton « dans le doute abstiens-toi » était appliqué à la lettre par les personnes défavorables. Sans de bonnes connaissances, beaucoup d'informations peuvent apparaître comme particulièrement effrayantes.

    La fragilité des connaissances et la crédulité sont deux facteurs importants dans cette affaire. La transparence ne consiste pas à dire si une chose est saine ou si elle ne l'est pas, mais à dire avec précision pourquoi on considère qu'elle l'est ou qu'elle ne l'est pas. Pour ma part, je suis enclin à considérer qu'une bonne éducation scientifique permettrait alors aux consommateurs de tirer un meilleur parti de toutes informations qui leur seraient fournies.
              
  6. Crédibilité, légitimité et expertise. Dans cette affaire, celui qui parle en défaveur de l'ingrédient A a toujours les faveurs du public et des médias. Sa crédibilité est d'emblée assurée et cela d'autant plus qu'une emphase est donnée à l'exposition des arguments. On parlera « d'affaire », « d'omerta », et de « révélations » pour donner plus d'attrait à la chose. La personne sera considérée comme lanceur d'alerte ! La vraisemblance est alors suffisante. Le public sera enclin à demander à l'autre camp de prouver que l'ingrédient A est sain. Pour affronter avec succès la vraisemblance, on devra fournir des évidences. Dans ce que l'on pourrait appeler une guerre de l'information, le combat est bien inégal.

    Cette asymétrie se double parfois d'une question de légitimité. Autrement dit et en l'occurrence, la légitimité est le droit conféré à une personne de s'exprimer sur un sujet. Il s'agit pour dénier implicitement le droit à une personne de s'exprimer sur un sujet, même s'il s'agit en la matière d'un expert, d'insinuer que ses intérêts personnels sont implicitement de soutenir l'ingrédient A. La parole de l'expert devient, par l'intermédiaire d'un conflit d'intérêts présupposé ou réel, alors illégitime. Au cours des dernières années, les procédures mêmes d'évaluation ont été mises en cause dans les médias. Sans experts légitimes et sans procédures crédibles, l'allégation « sans » a de fortes chances de devenir roi. 

Je conclurai ce billet en soulignant que les allégations « sans » bien que répondant à une demande sociale indéniable ne sont pas le seul des moyens de bien y répondre. Les autres moyens, à savoir l'éducation scientifique des consommateurs en association avec l'énoncé clair par le législateur des raisons pour lesquelles un produit est autorisé ou une allégation autorisée, devraient contribuer à redonner de la sérénité aux consommateurs et lui permettre de décider en connaissance de cause. Cela permettrait également aux entreprises d'investir dans des domaines qui en valent vraiment la peine.          



* *



Note : Faut-il interdire le DHMO ?
Cette molécule est impliquée dans de très nombreux phénomènes inquiétants, des pluies acides aux empoisonnements. Elle est inodore et sans saveur, deux caractéristiques qui rendent une détection particulièrement difficile... Voici en substance des données parfaitement véridiques qui ont conduit des millions de personnes à demander l'interdiction de cette molécule dans les aliments en Europe et ailleurs dans le monde. Malgré ces faits et de très nombreuses pétitions, le législateur n'a pas bougé... et pour cause le DHMO est plus familièrement connu sous la forme H2O. Il s'agit tout simplement de l'eau.      
           

samedi 22 décembre 2012

Xerfi - L'agroalimentaire une citadelle assiégée ?

"Excédent commercial record, production en hausse, perspectives d’activité positives. Non, il ne s’agit pas de l’industrie automobile allemande, mais bel et bien des industries agroalimentaires en France, les IAA..." Alexandre Mirlicourtois, directeur des études de Xerfi nous parle de la conjoncture des IAA.



vendredi 21 décembre 2012

mercredi 19 décembre 2012

XIX Entretiens de la Rue d'Athènes - Les industries agroalimentaires, moteurs des territoires.


Dans son Cycle de réflexion 2012-2013 : « Dans des territoires en mouvement : quelles cartes à jouer pour les entreprises agricoles ? » la Société des Agriculteurs de France, vous invite aux XIXe entretiens de la Rue d’Athènes sur le thème :

Les industries agroalimentaires, moteurs des territoires

L’agroalimentaire, sujet territorial à part entière

Le Jeudi 24 janvier 2013
8h45 - 17h00
SAF-agriculteurs de France
Amphithéâtre Bourgogne-H. Morize 
8 rue d’Athènes - 75009 Paris

Stéphane LE FOLL, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt clôturera cette journée

Consultez le programme ou Téléchargez le coupon-réponse

Renseignements complémentaires : saf@saf.asso.fr



mardi 18 décembre 2012

Samedi AGRO-ALIMENTAIRE ET BIOTECH sur CAMPUS-CHANNEL

A mettre dans votre Agenda, Samedi 5 Janvier 2013 à partir de 10h45. Campus-Channel vous propose de découvrir les meilleures formations M2/MS agro-alimentaire et biotech en live de chez vous.

Le MS MIA de l'ESSEC sera présenté par :


  • Frédéric OBLE, Responsable Pédagogique du MS
  • Khaled KORTAS, Diplômé du MS MIA (2011).




samedi 15 décembre 2012

Hélioculture(tm) : faire pousser des bactéries ?

L'énergie solaire est la mère de toutes les énergies ou presque. Il n'y a là rien de nouveau et le terme Helioculture(TM) est une évidence pour tous les producteurs agricoles, en France comme à l'étranger : la croissance des végétaux dépend de cet astre. 

Helioculture est une marque déposée de la société américaine Joule. Cette société commercialise une plateforme de production de biocarburants, que l'on ne peut pas dans ce cas appeler  agrocarburants puisque des bactéries génétiquement conçues sont au travail. Que l'on souhaite produire du diesel, de l'éthanol et une poignée d'autres produits chimiques, la plateforme de production Helioculture est maintenant une solution potentielle. Outre l'espace qui est nécessaire pour exposer les micro-organismes producteurs au soleil, une source de CO2 et de l'eau sont nécessaires. 
L'entreprise dispose d'une usine pilote et d'une usine de démonstration (photo ci-contre) au Nouveau-Mexique sur 80 acres (1 acre = 0.40 hectare).

L'usine semble fonctionner en circuit fermé et ne consommer de manière substantielle que de l'énergie solaire et du CO2.

jeudi 13 décembre 2012

Les légumes secs sont bons pour la santé

Dry beans and peas
Souvent la première image qui vient en tête lorsque l'on évoque les légumes secs est un plat de lentilles à la cantine ou bien un cassoulet ou encore une bonne blague sur la flatulence. 

Mais les légumes secs possèdent un grand nombre de vertus nutritionnelles. Il s'agit en premier lieu d'une excellente source de protéines, à faible teneur en matières grasses et à forte densité nutritionnelle (minéraux et fibres alimentaires que nous consommons en quantité insuffisante).

Plusieurs études récentes ont montré le rôle positif des légumes secs dans le contrôle du diabète de type II. Une consommation quotidienne a rapidement des effets positifs sur le cholestérol et les triglycérides...



Les légumes secs ont même récemment fait la Une d'un grand magazine. Et un dernier avantage : leur prix !



mercredi 12 décembre 2012

Du pain à moitié prix

C'est la proposition commerciale de Sébastien Pérez, un boulanger Nimois. Il est à la tête d'une entreprise qui approvisionne une vingtaine de boulangeries. Son nouvel établissement à l'enseigne "Au pain de la veille" propose les invendus de la veille des 20 boulangeries qu'il livre. Et cela semble marcher ! 

(Lire l'article sur le site Objectif Gard et voir une vidéo)



Dans cette ville, on trouve également un magasin alimentaire Euro malin. Ce magasin de déstockage alimentaire propose un "grand nombre de références de produits vendus en grandes surfaces (frais, épicerie et surgelé) à prix réduit". Il propose un service d'information par SMS.       

mardi 11 décembre 2012

Noteo - Système de notation des produits en 4 + 1 notes

Noteo éclaire vos choix de consommation. A partir de 4 + 1 notes Noteo se propose de vous guider dans la jungle de l'information. Difficile de vous forger une opinion sur l'impact environnemental d'un produit! Consultez Noteo. Les données sont accessibles sur votre portable.

4 notes (Santé, Environnement, Social et Budget) sont agrégées pour former un note globale. En savoir plus sur le système de notation de Noteo

On découvre que certains produits de grandes marques obtiennent un zéro dans le domaine de la santé (Que fait donc le gouvernement?). On y découvre aussi que le Yaourt activia nature a une note santé 8,1 (16 pots), mais elle chute à 7,5 (dans le version x 12). Cherchez l'erreur !  

Noteo éclaire vos choix conso from Noteo on Vimeo.

samedi 8 décembre 2012

Fitbit, fuelband, UP, etc... une idée de cadeau

De quoi s'agit ? Du dernier bijou à la mode ? D'un moyen pour vous rappeler le code de votre carte de crédit ? Non ! il s'agit de noms de quelques podomètres électroniques que vous pouvez trouver sur le marché français. Une idée de cadeau pour Noël ?

 L'OMS recommande la pratique régulière du sport. Le gouvernement français envisage de donner un bonus, comme dans le cas d'une assurance, à ceux ou celles qui pratiqueraient de manière régulière un sport. L'enjeu est de réduire l'emprise des maladies cardiovasculaires, du surpoids, etc. On considère que 10 000 pas par jour (70 000 par semaine), 1 h 30 de jogging, etc. sont de bons objectifs pour se maintenir en bonne santé et augmenter ses capacités intellectuelles. Par ailleurs, le sport a indirectement un rôle positif sur la qualité du sommeil.

À quel moment a-t-on réalisé 10 000 pas ? Difficile de savoir si l'on atteint déjà cet objectif ou si l'on en est loin?   Le podomètre offre un bon moyen de s'assurer si l'on s'approche des ces objectifs. Pour les systèmes les plus complexes, comme pour les manettes de jeux vidéo un détecteur de mouvement en 3D compte le nombre de pas. Certains modèles de podomètres peuvent être couplés avec un smartphone. Cela donne la possibilité de se fixer un objectif, d'enregistrer ses performances, de les partager sur les réseaux sociaux. Un premier pas vers le contrôle de nos activités physiques ... par l'assurance maladie.

jeudi 6 décembre 2012

Pour Noel offrir un cadeau solidaire : une chèvre pour 35 €.



L'ONG Vision du Monde vous offre l'opportunité pour Noel de faire un cadeau original qui changera une vie ! (Visiter le Site)


Qu’est ce qu’un Cadeau Solidaire ?

Un Cadeau Solidaire c’est avant toute chose un cadeau qui a du sens… 
Les cadeaux Solidaires proposés par Vision du Monde reposent sur le principe que de petits gestes peuvent avoir de grandes conséquences et changer concrètement la vie d’une famille démunie dans un pays en voie de développement. 

Une moustiquaire, une vache laitière, un filtre à eau…
répondent durablement à des besoins exprimés par les familles.

Nous proposons ainsi un catalogue de Cadeaux solidaires adapté à tous les budgets :
de 10€ le prix de 2 arbres fruitiers à 5760€ la plantation d’une forêt. Cela permet à chacun de faire un don simple et utile en fonction de ses envies et de ses moyens. Et nous sommes convaincus que chaque geste compte !

Il s’agit donc d’un don que vous réalisez auprès de l’association Vision du Monde qui intervient directement auprès des populations qui en ont le plus besoin afin de leur faire profiter de votre cadeau. Vous pouvez acheter un Cadeau Solidaire pour vous-même ou bien décider de dédier ce don à l’un de vos proches à l’occasion d’un anniversaire, d’un mariage, de Noël…Une idée cadeau originale ! Pour chaque achat de Cadeau Solidaire, vous pourrez obtenir une carte solidaire pour vous même ou à offrir à la personne à qui vous dédiez votre cadeau. A l'issue de votre achat vous pourrez télécharger et personnaliser votre carte solidaire ou nous demander de la recevoir par courrier.

mercredi 5 décembre 2012

PsychoFood 1 - Estimer le nombre de calories !

Ce billet inaugure une nouvelle série que j'ai intitulée psycho-food. Une manière d'explorer l'alimentation, de la fourche à la fourchette, c'est de s'interroger sur la relation psychologique que nous entretenons avec notre alimentation. J'ai l'intuition qu'il y là de belles découvertes à partager. Je dois ce premier billet à Alice D. qui m'a parlé de l'expérience décrite ci-dessous. Il fait suite à un billet publié il y a quelques jours et intitulé « sommes-nous ce que nous mangeons ? ». Dans ce billet c'est l'effet sur le comportement ou sur l'attitude sociale d'une exposition à des produits qu'un chercheur avait estimé.

* *  

Nous sommes tous, dans notre vie quotidienne comme dans notre vie professionnelle, souvent d’ailleurs sans nous en rendre compte, susceptibles de former des jugements biaisés et d’être exposés à des conséquences non désirées. A. Chernev (The Dieter's Paradox, 2011) s’est intéressé à la manière dont chacun d’entre nous estime les calories contenues dans un plat que nous soyons ou non préoccupé par notre poids. Ce chercheur a demandé à des personnes d’estimer le nombre calories d’un plat considéré comme riche en énergie dans deux situations différentes. Dans la première le plat est présenté seul. Dans la seconde la même préparation est présentée, mais elle est agrémenté d’un aliment considéré comme bon pour la santé, comme du brocoli, de la salade ou des haricots verts. A priori, le nombre calories devrait augmenter entre les deux présentations. Mais ce n’est pas le cas. C’est même l’inverse ! Autrement dit, ajouter une feuille de salade donne l’impression qu’une portion de pizza contient moins de calories. Cet effet est paradoxal ! Chez les personnes qui se déclarent soucieuses de leur poids, le biais, car il s’agit d’un biais, est plus intense. Il est de 14 % pour le produit de référence agrémenté d’un morceau de céleri, de carottes, alors qu’il décroit à 4 % pour ceux qui ne sont pas soucieux de leur poids. Il s’agit d’un biais d’estimation. Ici, c’est le nombre de calories d’un plat que l’on cherche à estimer, en absence ou en présence d’un stimulus positif. A l'évidence si l'on est préoccupé par son poids, l'erreur d'estimation est plus importante.

Il est difficile de savoir ce qui se passe réellement dans la tête d’une personne. Les chercheurs pensent que ce biais est imputable à une différence de représentation mentale. En effet un plat riche en calories, mais agrémenté par un légume apparaît plus en adéquation avec les règles d’une bonne nutrition qu'un plat riche en calorie seul. L'estimation du nombre de calories dépend de l'idée que l'on se fait du respect de règles nutritionnelles par une préparation culinaire. Autrement dit, le raccourci suivant fonctionne : si le plat est équilibré alors il doit être moins riche. La logique nutritionnelle fonctionne quant à elle dans le sens inverse : l'apport calorique est une des composantes de la qualité nutritionnelle d'une préparation.

Un bon moyen et très simple moyen pour se débiaiser consiste à estimer chacun des items du plat de manière séparée (piecemeal estimation). Cette méthode produit une estimation non biaisée du plat considéré comme riche en calories. A. Chernev considère que ce biais, qui est d'autant plus important que la personne se déclare soucieuse de son poids, pourrait constituer un alibi pour consommer un produit riche en calories. Il se pourrait donc que nous cherchions à tromper notre propre cerveau lorsque nous nous imposons des restrictions.   

lundi 3 décembre 2012

Découvrir Kiva Systems

Il y a quelques mois, Amazon.com a fait l'acquisition de cette entreprise américaine du Massachusetts.  Elle est spécialisée dans les robots. Cette acquisition a suscité un grand intérêt médiatique aux USA. La technologie de KIVA devrait permettre à terme d'assurer la continuité du traitement d'une commande, de sa saisie par un client sur internet jusqu'à la composition finale du colis. Habituellement, la commande est assemblée selon un mode en « picking » : un collaborateur circule dans l'entrepôt et il récolte les différents items qui composent une commande. La solution KIVA est inversée. Les étagères se déplacent vers la zone d'assemblage. Découvrir cette solution en regardant la vidéo ci-dessous:


dimanche 2 décembre 2012

Lutter contre le gaspillage alimentaire

Bruno Lhoste, auteur de la « Grande (sur-) bouffe », pour en finir avec le gaspillage alimentaire, pose l'équation du gaspillage alimentaire qu'il résume en un mot : TROP!  Nous cuisinons TROP par rapport à ce que nous mangeons ! Nous achetons TROP par rapport à ce que nous cuisinons ! Les distributeurs achètent TROP par rapport à ce qu'ils vendent ! Les producteurs produisent TROP par rapport à ce qu'ils vendent ! C'est effectivement ce que l'on appelle le gaspillage ! Bruno Lhoste nous apprend que c'est en fait 180 % des besoins nutritionnels de la population française qui sont commercialisés.

Le constat est déjà bien connu en France comme à l'étranger (lire deux de mes billets : les données du gaspillage alimentaire en France, les données du gaspillage alimentaire aux USA). Au gaspillage alimentaire, on peut ajouter celui de l'eau.

Bruno Lhoste propose, dans la revue l'écologiste, « trois principes qui, appliqués simultanément, peuvent créer des boucles vertueuses territoriales » (?)

P comme Proximité : elle vise à relocaliser la majeure partie de la production et de la transformation alimentaire.

Q comme Qualité : elle vise à consommer moins, mais mieux et à améliorer sa santé sans se ruiner.

S comme Solidarité : elle est un nouveau mode de collaboration entre les acteurs de la filière, passant par une meilleure compréhension des besoins de chacun.

Ces trois principes, nous apprend Bruno Lhoste, se matérialisent déjà au travers des AMAP, du réseau biocoop, du slowfood... 

Personnellement, je reste sur ma faim ! Que certaines organisations de filières entre les producteurs et les consommateurs soient plus efficientes que d'autres, cela me semble une évidence. Nos grands-parents ne jetaient absolument rien (ou presque) ! Ils prélevaient les quantités dont ils avaient besoin directement dans leur jardin (circuit ultra court). Le surplus du jardin était probablement offert aux voisins ou bien mis en conserve. Les pertes étaient nulles. Ils disposaient aussi de beaucoup de temps et, avec l'exposition au grand air, leurs appétits n'étaient pas négligeables. Et puis les poules, les lapins, les chiens et les chats étaient un excellent moyen de recycler les épluchures et les surplus de la table. En attendant ce retour vers le passé qu'elles sont les solutions pour nous qui sommes en majorité urbains. Souvent les solutions proposées ne prennent en considération que la composante alimentaire de notre vie sans s'occuper des autres.

Peut-on généraliser des solutions qui aujourd'hui semblent très marginales ? Si oui, comment y parvenir ?  Quelles sont les autres alternatives ? Voici des questions pour lesquelles nous aimerions disposer de bonnes réponses !


        

samedi 1 décembre 2012

Ostéoporose et huile d'olive

Avec l'âge, chez les hommes et comme chez les femmes, la masse osseuse diminue et la microarchitecture de l'os est altérée. La solidité des os est alors affectée. Les risques de fractures augmentent.

Des études épidémiologiques ont montré que l'incidence de l'ostéoporose est plus faible dans le bassin méditerranéen. Le régime méditerranéen est plutôt riche en fruits et légumes et l'huile d'olive y est prépondérante. Les nutritionnistes ont cherché à savoir si la consommation d'huile d'olive pourrait affecter l'incidence de l'ostéoporose.

Une équipe de chercheurs, dirigée par le Dr José Manuel Fernández-Real de l’hôpital de Girona en Espagne, ont mis en oeuvre une étude randomisée afin d'évaluer ce lien. Les participants, des hommes âgés de 55 à 80 ans, font déjà partie d'une cohorte auprès de laquelle les bénéfices supposés du régime méditerranéen sur les maladies cardiovasculaires sont étudiés. Les participants ont été répartis en 3 groupes. Les membres du premier groupe suivaient un régime méditerranéen avec un mélange de fruits secs, le second suivait un régime méditerranéen avec de l'huile d'olive vierge et le troisième suivait un régime méditerranéen réduit en matière grasse. L'étude a été effectuée sur une période de 2 ans. Les chercheurs ont découvert que la consommation d'huile d'olive affecte la physiologie osseuse. Ainsi, la concentration d'ostéocalcine a augmenté dans le groupe 2. Cette molécule favorise la fixation du calcium. Par ailleurs, les chercheurs ont noté que la concentration sérique de calcium diminuait pour les groupes 1 et 3, alors qu'elle se maintenait pour le groupe 2. Ces deux résultats suggèrent que l'huile d'olive pourrait jouer un rôle favorable dans la prévention de l'ostéoporose dans le cadre d'un régime méditerranéen.


“A Mediterranean Diet Enriched with Olive Oil is Associated with Higher Serum Total Osteocalcin Levels in Elderly Men at High Cardiovascular Risk,” October 2012, JCEM.



Une vidéo pour découvrir le saké

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