mercredi 27 mars 2013

Canal Xerfi - Prospective de la science à l'horizon 2050.

Pierre Papon, ancien D.G. du CNRS et de l'Ifremer, physicien et professeur émérite à l'Ecole Supérieure de Physique et de Chimie Industrielle de Paris nous livre ses pensées sur le futur des sciences et techniques. Une vidéo à revoir et à revoir.

dimanche 24 mars 2013

Les agriculteurs producteurs d'eau potable ?

C'est avec un vif intérêt que j'ai pris connaissance de cette note de la SAF (Société des Agriculteurs de France), un Think Tank indépendant à vocation nationale et européenne  sur le thème de la production de l'eau potable par les agriculteurs.

Dans l'esprit collaboratif qui l'anime, la SAF, en partenariat avec les principaux acteurs de l'eau, explore et propose de nouvelles pistes de réflexion autour de l'eau et de l'agriculture. Il s'agit plus uniquement de préserver la qualité de l'eau, mais d'en assurer la production en qualité et quantité. Quels rôles peuvent jouer les agriculteurs dans ce challenge, individuellement ou collectivement ?





mercredi 20 mars 2013

Sandwich and Snack Show - 20 et 21 mars Paris


Sur le site du salon on apprend

Véritable révélateur de tendances, le Sandwich & Snack Show est le plus grand rassemblement européen des fournisseurs de la restauration rapide et de la vente à emporter. 

Le visiter c'est :
   
Rencontrer 350 exposants couvrant 5 grands secteurs d'activité :
   
 
›› L'agro-alimentaire produits prêts à consommer (sandwiches, salades, soupes, snacks sucrés et salés, desserts, boissons...) et ingrédients (pains, légumes, salaisons, produits de la mer, produits laitiers...)
›› Les consommables : emballage, accessoires et vaisselle jetable...
›› L'équipement : matériel, mobilier, agencement...
›› Les technologies : solutions informatiques, étiquetage, paiement, process industriels...
›› Les services : conseils, créateurs de concepts de restauration et de snacking.
   
Découvrir les tendances et les innovations produits de demain :


• L’espace innovation designé par Thierry Virvaire

• Le Laboratoire de Tendances, : think tank dédié aux échanges et réflexions sur le snacking de demain et notamment sur le snacking sucré

• Le Carnet de Tendances

• La Sandwich & Snack Show Academy; les 3 meilleurs concepts émergents de l’année duplicables en franchise. Sélection proposée par Gira Conseil & L’Observatoire de la Franchise.

• Remise des Trophées B.R.A. décernés aux établissements innovants ayant fait évoluer le secteur de la restauration rapide en 2012.

• Food Court Concept  avec 3 concepts de restauration rapide innovants à tester sur le salon. En partenariat avec Elior.
   
Bénéficier du savoir faire de chefs et experts autour du Snacking des chefs en partenariat avec Gourmets Consultants.
   
S'informer et anticiper les orientations du marché, bénéficier des analyses d'experts grâce à un programme de conférences thématiques.
   

En savoir plus sur le salon 

mardi 19 mars 2013

"Le square culinaire" au salon du livre

Vous pourrez déambuler dans les allées du Salon du livre 2013 du 22 au 25 mars 2013. Cette année, outre la Roumanie et Barcelone, c'est la cuisine qui sera à l'honneur.

Le Square Culinaire est un espace d'animation entièrement dédié au livre de cuisine. Du livre pratique au beau livre, du livre de recettes à l'album, tous les livres traitant de cuisine et d'œnologie seront rassemblés et trouveront naturellement leur place dans les rayonnages d'une librairie qui vous donnera l'eau à la bouche.






Des chefs cuisiniers et des personnalités de différents horizons passeront derrière les fourneaux pour donner vie aux recettes parues dans leurs livres.
Une manière conviviale et ludique de partager l'amour du livre et des bons petits plats !

Des démonstrations seront proposées tout au long de la journée.

En savoir plus




lundi 18 mars 2013

SAF et Orée organisent une journée sur l'agriculture urbaine - 8 Avril 2013

La Société des Agriculteurs de France et Orée vous propose des regards croisés sur 


« L’agriculture urbaine, une agriculture dans et pour les villes »

Programme (sous réserve de modifications)


Matin : Agricultures des villes, agricultures des champs

09h00 Introduction
           Laurent KLEIN, Président - SAF-agriculteurs de France
           Patricia SAVIN, Présidente - Orée

09h15 Accueillir la campagne à la ville
           Michel DUBOIS, Directeur du département Agriculture - Institut polytechnique LaSalle Beauvais
           Administrateur de la SAF

10h00 Le jardin à New-York : faire du lien social  
   
10h45 Des villes pour redonner du souffle aux campagnes

11h30 L’agriculture urbaine, entre terrains d’entente et champs de tension
           Serge BONNEFOY, Secrétaire technique - Terres en Villes

12h30 cocktail déjeunatoire

Après-midi : Réinventer un modèle

14h00 Table ronde : demandes sociétales
           Markéta BRAINE-SUPKOVA, Présidente - International urban food network (IUFN)
           Lise BOURDEAU-LEPAGE, Géographe et Professeur à l’Université Jean Moulin-Lyon 3
           Anne PACQUET, Consultante

Echanges avec la salle

15h15 Table ronde : réponses de chefs d’entreprise
           Valérie DAVID, Directrice Développement durable - Eiffage
           Xavier LAUREAU, Chef d’entreprise agricole et Directeur des Fermes de Gally (78)
           Antoine POUPART, Chef du service Agriculture durable et Développement - InVivo

Echanges avec la salle

16h30 Conclusion
           Gilles BOEUF, Président - Muséum national d’histoire naturelle

17h00 Fin de la journée

Inscription sur le Site de la SAF

samedi 16 mars 2013

Nouvelles tendances de consommation (1) : la valorisation des producteurs

Mettre en valeurs les producteurs :  Une tendance forte de l'agroalimentaire ?

D’après les tendances révélées en 2012 par le Salon International de l’Alimentation (SIAL), les français ont une tendance croissante à rechercher « simplicité et solidarité » à travers leur consommation alimentaire. Ils auraient ainsi une volonté plus grande que le reste de la population mondiale à privilégier une consommation de produits locaux.

Pour répondre au mieux à ces attentes, les acteurs agroalimentaires orientent de plus en plus leur stratégie vers une communication autour d’une offre locale, proche des consommateurs. 

Cette valorisation se retrouve chez certains industriels qui n’hésitent plus à mettre en avant les producteurs directement sur le packaging du produit : C’est le cas de Danone qui depuis 2010 a adopté une communication sur ses « éleveurs laitiers français », communication relayée directement sur les packagings de son produit pilier, le Danone nature, où on retrouve les photos des 11 éleveurs partenaires de l’industriel. On retrouve cette communication autour des producteurs dans ses publicités TV :


Une belle façon pour la marque de se dégager de son image d’industriel et de s’adapter au souhait des consommateurs. On retrouve la même stratégie chez Fleury Michon avec par exemple son « jambon de nos campagnes » où la photo du producteur  apparaît directement sur le packaging, accompagnée de mentions mettant en avant le « Made in France ».


De même, côté distributeurs, on observe depuis quelques temps une véritable stratégie de valorisation des productions françaises, avec des produits locaux de plus en plus nombreux en rayons. Par exemple, un Leclerc Toulousain  a récemment proposé une belle mise en avant de fruits, légumes, et viandes tous originaires d’une trentaine de producteurs du Sud-Ouest . Cette opération en magasin a séduit les consommateurs mais a surtout permis de valoriser le travail des producteurs locaux et la qualité de leurs produits.

Une démarche vers laquelle se tourne également l’enseigne Système U qui revendique désormais une transparence sur l’origine de certains de ses produits (à marque U) et qui se positionne de plus en plus comme le défenseur du « made in France » parmi les acteurs de la grande distribution.




Une tendance qui ne risque pas de disparaître face aux crises alimentaires comme Findus ou dernièrement Ikéa, qui nous laissent penser une fois de plus que les circuits locaux en étant plus courts restent les plus fiables et les meilleurs. 

jeudi 14 mars 2013

Marketing Genré (1) : Existe-t-il des différences de perception entre les hommes et les femmes ?

Ce premier billet fait partie d’un ensemble de plusieurs billets sur le thème du genre et des possibles applications dans le domaine de l’agroalimentaire. C’est la problématique à laquelle j’ai souhaité réfléchir lors de mon mémoire de fin d’études de BBA à l’ESSEC Business School, Paris & Singapour.

Dans ce premier billet, je m’interroge sur les possibles différences de perception entre les hommes et les femmes. La perception est une des fonctions cognitives de base avec l’attention, la mémoire, etc. Elle est particulièrement importante dans le domaine du marketing puisqu’elle est en première ligne dans la communication. Est-ce que les hommes et les femmes perçoivent différemment les messages qui leur sont adressés ? Le premier billet ne répond que partiellement à cette question. Il plonge dans la science et recherche les différences de perception entre les sexes. Il sera complété d’un second billet, lequel cherchera à analyser les différences de perception entre les hommes et les femmes en situation (publicité et packaging). Dans un troisième billet, je partagerai avec vous mes observations sur quelques pratiques et mises en œuvre des marques.

* *

Le récent débat soulevé par l’adoption de la loi pour le mariage homosexuel a fait ressortir un autre débat : celui de la théorie du genre. Cette théorie explique que le genre masculin ou féminin d’un individu est culturel et non biologique, par conséquent que le genre est modulable, défini par des choix personnels et des influences sociologiques. Dans tous les cas, que le genre soit inné ou acquis ou un peu des deux, quelles sont les conséquences pour les managers de l’agroalimentaire ?

Des études ont démontré que des différences existent entre hommes et femmes au delà des différences génétiques, morphologiques et des fonctions physiologiques reproductives, et ce très tôt dans la vie. Lors de la formation du fœtus, les hormones (principalement la testostérone) vont conduire à la formation du cerveau déjà physiologiquement et psychologiquement mâle ou femelle. De ces flux d’hormones va dépendre le développement typiquement mâle ou femelle du fœtus et de son cerveau.

Tout d’abord, les cerveaux masculins et féminins fonctionnent différemment. Le cerveau masculin présente une communication difficile entre les deux lobes, le lobe gauche et le lobe droit deviennent spécialisés. L’imagerie cérébrale (IRM) permet aujourd’hui d’étudier l’activité du cerveau en fonctionnement. Il est apparu que lorsqu’une femme communique ou perçoit un visuel, elle utilise la totalité de son cerveau, c’est-à-dire les deux hémisphères gauche et droit, alors que l’homme fonctionne essentiellement avec l’hémisphère gauche. Cela montre que les femmes perçoivent autant l’aspect verbal et relationnel des choses que leur aspect émotionnel alors que les hommes les perçoivent d’une manière plus décomposée, plus rationnelle et analytique. À ce titre, l’homme se spécialise davantage alors que la femme peut effectuer plusieurs actions en même temps.

Les neurosciences ont montré d’autres différences de perception. Les femmes ont une meilleure ouïe et un meilleur odorat que les hommes. Elles ont également un toucher plus fin qui les rend plus sensibles au contact. Les hommes ont une vision plus « étroite » qui leur permet une meilleure focalisation sur un objet. Les femmes ont une vision « plus large », sont plus sensibles aux couleurs, car elles distinguent beaucoup plus de nuances que les hommes, qui eux ont cependant une meilleure vision dans une luminosité forte. En règle générale, les femmes privilégient l’audition et donc la communication par la parole alors que les hommes privilégient la vision. Cependant, la vision du visage est plus développée chez les femmes, ce qui explique, entre autres, que les bébés-filles fixent plus longtemps les visages alors que l’attention des bébés-garçons est attirée autant par le mouvement que par le visage.

Les femmes sont meilleures en calcul mathématique et ont plus de dextérité ; les hommes ont un meilleur sens de l’orientation dans l’espace qui est aussi plus intuitif, et une plus forte capacité d’analyse de schémas et de systèmes. Ils ont un meilleur raisonnement mathématique pour résoudre des problèmes qui requièrent un raisonnement abstrait. Ils sont biologiquement prédisposés à avoir une aisance dans tout ce qui implique une perception dans l’espace, en 3 dimensions, ou dans l’appréhension du mouvement.  En revanche, les femmes sont prédisposées à l’échange verbal. De manière générale, les hommes sont peu performants là où les femmes excellent. Ils ont peu d’empathie contrairement aux femmes ; à titre d’exemple, peu de femmes sont autistes, un trouble qui se manifeste par l’incapacité à avoir des interactions sociales normales.

D’autres différences se retrouvent dans le comportement avec les autres dès le plus jeune âge. Les hommes sont plus agressifs, ils utilisent leur physique pour dominer et sont également plus indépendants. Les femmes quant à elles se sociabilisent plus, et ont une aptitude à percevoir les sentiments des autres. Elles utilisent le langage du corps, gèrent les situations avec diplomatie et partagent leurs préoccupations, à la différence des hommes qui intériorisent leurs émotions. Cependant, les femmes vont ressasser ce qui les déprime alors que les hommes vont s’engager dans une activité pour se focaliser sur autre chose.

De ces caractéristiques sont apparues deux représentations distinctes : le « modèle féminin » comme culture de la relation et le « modèle masculin » comme climat de recherche de pouvoir et d’opposition.

Cependant, il existe des exceptions à ces règles biologiques. Par exemple statistiquement on estime que 10 % des femmes ont un cerveau de type masculin, c’est-à-dire elles ont une vision plus analytique et un comportement plus agressif, et 20 % des hommes ont un cerveau de type féminin, c’est-à-dire avec une perception plus globale et sensible des choses. Enfin, la biologie, même si elle explique une part importante de nos traits de caractère, n’explique pas tout. On distingue en effet trois composantes du caractère d’un individu : l’héritage génétique (responsable pour un tiers), la fabrication in utero (un tiers également) et l’éducation (un tiers).

mardi 12 mars 2013

L'Art du Cognac sur Canal Académie

Le magazine francophone des académies sur internet propose un entretien avec l'académicien Jean-Robert Pitte avec Hélène Renard sur l'Art du Cognac.  (lien vers la page)

Canal Académie propose des conférences enregistrées sur de nombreux et très intéressants sujets. Je trouve l'histoire des fraises modernes de Jean Viteaux particulièrement intéressante. C'est un vrai roman, avec un certain François-Amédée Frézier qui ...

mardi 5 mars 2013

Les métaphores ...alimentaires - viande et virilité (PsychoFood 6)


Nous nous exprimons très fréquemment à l'aide de métaphores. Pour les spécialistes du marketing, les métaphores sont, avec l'aide des études qualitatives, l'un des moyens d'accéder à une meilleure compréhension des préférences des consommateurs. Une métaphore est une figure de style fondée sur une analogie. Il existe dans le discours plusieurs formes analogiques (comparaisons, allégories, paraboles ou catachrèses) et l'étude des différentes formes de métaphores est en soi un sujet déjà fort passionnant.

En psychologie, les métaphores utilisées par une personne permettent de mieux apprécier comment cette personne structure sa pensée ou bien quelle est son attitude vis-à-vis d'un sujet. Pour George Lakoff et Mark Jonhson (les métaphores dans la vie quotidienne, éditions de minuit, 1986), les métaphores sont présentes dans notre vie de tous les jours et elles sont à la base du sens que l'on donne aux concepts que nous utilisons. Ainsi faire du tennis n'a donc pas exactement le même sens que jouer au tennis pour celui qui s'exprime.

Pour le spécialiste du marketing, les métaphores sont un objet particulièrement intéressant. Elles seraient susceptibles d'identifier des facteurs qui affectent la structure des préférences et cela permettrait d'expliquer des différences dans les préférences individuelles entre les membres de groupes sociaux démographiques. Pour le gestionnaire de marque, ils pourraient, par exemple, identifier les consommateurs fidèles des autres à partir des métaphores qu'ils utilisent pour parler d'une marque. Dans mon domaine (enseignement de la stratégie), les métaphores, comme « c'est de la science-fiction », utilisées parfois par les étudiants pour décrire une situation me sont utiles pour mieux comprendre leur degré d'appréhension d'une problématique, leur orientation au temps (ancrage dans le passé, le présent ou le futur), etc.

Paul Rozin, Julia M. Hormes, Myles S. Faith et Brian Wansink se sont demandé si la viande est la métaphore de la virilité (Is Meat Male ?). Pour donner du poids à cette hypothèse, ils ont été dans l'obligation de mettre en oeuvre une série d'hypothèses alternatives associant la féminité à la viande, mais aussi des approches polarisées et croisées (Féminité & Virilités/Viandes & Légumes). C'est le degré d'association entre les items que l'on cherche à évaluer. Autrement dit, on se demande si l'association {Virilité Viande} est plus fréquente que {Féminité Viande}. La catégorie Légumes offre un autre point d'association possible en général une catégorie éloignée de la représentation de la viande. Dans son travail sur l'attitude des jeunes adultes français sur les fruits, Bertille Grall avait découvert que dans l'esprit des jeunes le fruit faisait partie de la catégorie snack, laquelle contenait d'autres formes de snacks, certaines formes de snacks étant particulièrement éloignées des fruits.

Dans l'article de Rozin, Hormes, Faith et Wansink, six différents tests ont été mis en oeuvre pour apprécier les degrés d'associations. Parmi ces tests, un m'a particulièrement intéressé : le test de la formation de l'impression de Asch. Ce test fait partie d'un ensemble plus large de techniques fondées sur l'estimation des inférences dans différents scénarios. L'impression est un concept utilisé en psychologie sociale. Il s'agit de l'impression que l'on forme sur une personne. Le test de Asch regarde comment l'impression que l'on peut avoir d'une personne est par exemple affectée par son métier, sa consommation, ses hobbies, la voiture utilisés, le sport pratiqué, etc. On met en scène, un homme ou une femme, dans différents contextes construits spécifiquement pour estimer la valeur d'une hypothèse, et l'on recueille les impressions que les sujets forment sur la personne mise en scène. En résumant de manière simpliste : est-ce qu'un homme (une femme) donnera l'impression d'être plus viril(e), s'il (ou elle) apparaît en train de s'attaquer à un T-bone qu'au un filet de saumon.

Leurs conclusions : La viande est, en général, associée effectivement avec la virilité, mais ce n'est pas là son unique trait, ni le principal. C'est le muscle qui assure la médiation avec la virilité. Le lait contrairement à l'idée reçue n'est pas associé à la féminité. Plus généralement, l'origine du produit (lait, fruits, etc.) n'est pas associée à la féminité. Les chercheurs pensent que l'articulation est plutôt l'activité, comme la chasse. Par ailleurs, les activités culinaires, en général réalisées par les femmes, semblent féminiser le produit. L'ensemble des résultats suggère que le lien est indirect et qu'il est probablement modulé par l'idée de force et de puissance ; ces deux dimensions sont fortement associées à la viande. Mais, ne dit-on pas « fort comme un boeuf » ? 

samedi 2 mars 2013

Les consommateurs Français sont des experts ...des prix !

C'est le titre de l'article de Michel Waintrop dans La Croix du vendredi 1er mars 2013. Reprenant les données du baromètre du cabinet OC&C, on apprend que les Français sont les champions mondiaux au jeu du « juste prix. » La méthodologie : On indique aux consommateurs le prix moyen de produits, puis on leur demande d'estimer celui proposé par les différentes enseignes. À ce jeu-là, l'erreur des Français n'est que 6 %, celle des Allemands de plus de 15 % et celles des Américains et des Chinois de plus de 17 %. Ce résultat n'est pas fortuit. Les différences de prix ne sont pas très importantes entre les différentes enseignes françaises, il y a donc moins de chance de retrouver des écarts d'estimations importants. 

La leçon principale de l'étude est cependant ailleurs : en général, l'image prix d'une enseigne lui collera longtemps à la peau. Par exemple, Carrefour malgré de nombreux efforts sur les prix semble encore perçu comme un distributeur plus cher que la moyenne...

L'étude ne nous apprend rien sur les autres aptitudes des consommateurs français en dehors de leur expertise prix ! Dommage. Nous aurions aimé savoir si leurs aptitudes gustatives restent encore à la hauteur de leur réputation. 


      

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