Table Ronde animée par Marie-Laure Hustache de la Saf Agr'Idée
AvecArmelle Delaage (United Kitchens), Robin Placet (Foodentropie), Jérémie Prouteau (DigitalFoodLab), Stefano Volpi (Connecting Food)
Innovations technologiques, nouvelles tendances, etc. de la fourche à la fourchette ...des idées à cultiver!
Olivier Fourcadet
Professeur à l'ESSEC Business School
Aux États-Unis, plus récemment, les producteurs de riz se sont plaints de la concurrence déloyale que les entreprises proposant du riz de chou-fleur leur faisaient. En fait, il ne s'agit pas de riz, mais de bien de chou-fleur présenté sous la forme de grain de riz. Comme les pétales de maïs (corn flakes) autre fois, les Américains ont mis sous la forme de grain de riz des têtes de chou-fleur. Cela est le moyen d'améliorer la praticité culinaire du produit et de le rendre plus appétissant. Le succès de ce produit est tellement important que certaines enseignes ont été obligées de mettre un quota sur le nombre de sacs que leurs clients peuvent acheter par jour (pas plus de deux par jour chez Trader Joes). Le riz de chou-fleur a fait des émules, puisque l'on trouve aussi du riz de brocoli. Mais, la raison pour laquelle les producteurs de riz sont furieux est le positionnement de ces nouveaux riz : ils sont lowcarb ! (pauvre en glucides) Ce qui n'est bien sûr pas le caz du riz. Ainsi les Américains désireux de faire un régime sans trop de glucides - ils sont nombreux - ont la possibilité d'acheter deux types de riz : un riz riche en glucides (28 grammes pour 100 grammes) - le vrai riz - et un riz (de légume) pauvre en glucides (5 grammes pour 100 grammes). Aujourd'hui on voit apparaitre sur les blogs... des critiques du vrai riz : trop riche en glucides et des propositions telles que : vous aimez le riz, tester le riz de chou-fleur.
Protéger l'homme consiste donc à éliminer les moustiques. Habituellement, réduire la population des moustiques nécessite l'épandage d'insecticides chimiques. Mais, ces épandages ont quelques effets secondaires négatifs et ne sont pas toujours efficaces sans mesure complémentaire comme la suppression des espaces humides dans lesquels les moustiques peuvent se reproduire. Plus récemment, j'ai évoqué un procédé photonique pour lutter contre la psylle asiatique, un ravageur des vergers d'agrumes. Mais, le procédé mis en oeuvre par Google Life Sciences (Verily) repose sur des lâchés massifs de moustiques mâles "stériles". Les moustiques mâles ne piquent pas, ce qui est une bonne chose pour les populations humaines des zones où ils sont relâchés. Par ailleurs, ils sont "stérilisés" par l'intermédiaire d'une bactérie (Wolbachia) qui n'est pas transmissible à l'homme par la piqûre de moustique ni pathogène pour l'homme. Cette bactérie empêche les oeufs d'éclore. Les mâles contaminés par la bactérie et relâchés en grand nombre entrent en compétition avec les autres mâles pour féconder les femelles. Ainsi, progressivement, la population d'insecte est réduite.
C'est avec plaisir que j'ai représenté hier l'ESSEC (mercredi 5 juillet 2017) au 2° forum Régional Agroalimentaire organisé par l'Association Régionale des Industries Agroalimentaires de l'ile de France. ![]() |
| Introduction de L'atelier Cross-Canal (c) AlimAvenir |