Le
buzz médiatique dans l'univers agro-alimentaire ces derniers jours, c'est
l'annonce du responsable Europe d'Unilever, Jan
Zijdevreld, d'adapter les conditionnements des produits de cette
entreprise au retour de la pauvreté en Europe.
Difficile
effectivement d'acheter le conditionnement familial, bien qu'il soit souvent le
moins cher de tous les formats au poids, d'un produit lorsque l'on a que
quelques euros en poche. Rendre accessibles les produits consiste alors à
proposer des conditionnements de petite taille et de moindre valeur faciale.
Cette démarche est souvent critiquée par certains esprits parce que le prix du
produit, en € / kg, est plus important pour un petit conditionnement que pour un
grand format. Certes... mais cela reflète essentiellement le fait qu'un
conditionnement de petite taille est souvent plus coûteux à produire et/ou à
distribuer, même lorsque l'on change le type de packaging.

À
la stratégie des petits conditionnements que les grandes marques mettent en
oeuvre, on peut opposer celle des achats groupés par l'intermédiaire de club de
voisins ou d'amis ou même encore au sein des familles. Les produits sont alors
reconditionnés par les membres en fonction des demandes individuelles. Ce
mécanisme est proche de l'esprit et compatible avec celui-ci des Systèmes
d'Échanges Locaux (SEL) et des mécanismes de l'économie solidaire. Les SEL sont le moyen de créer une économie locale en échangeant des biens et des services entre "particuliers." Aux
États-Unis, au Japon, et ailleurs, il existe des coopératives qui achètent en
gros des produits alimentaires et les vendent à leurs adhérents souvent en vrac.
Chacun peut alors se procurer les quantités qu'il souhaite ou que son budget lui
autorise.
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