Il
y a quelques jours, je montrais que dans le cadre du recensement de la flore commune française organisé par les chercheurs du Muséum National d'Histoire
Naturelle les petites rivières font les grands fleuves. Le recensement ne
pourrait pas se faire sans l'implication de centaines de botanistes amateurs qui
quelques jours par an apportaient le précieux concours à cette initiative.
L'effet Google !
C'est
aussi le cas de l'observatoire des prix de Familles Rurales. Cette association a
créé en 2005 son propre observatoire des prix « afin de s'approcher au mieux de
la réalité quotidienne des familles du milieu rural ». Ainsi plus de quarante
bénévoles issus d'une vingtaine de départements effectuent des relevés de prix
de 35 produits de consommation courante dans les commerces pour lesquels ils
relèvent les prix de quatre types de produits : marque nationale, marque de
distributeur, premier prix, prix hard discount. Familles Rurales est le premier
mouvement familial de France avec 3000 associations locales et 180 000
familles.
À
ce premier observatoire, Familles Rurales a ajouté en période estivale (juillet
et août) un observatoire des prix des fruits et des légumes. Il fonctionne de la
même manière que le premier, mais il prend en considération les prix de sept
fruits et de huit légumes. Cet été, 76 personnes ont participé à la collecte des
prix des fruits et des légumes dans 37 départements.
Les
résultats sont publiés en exclusivité dans le journal La Croix d'aujourd'hui.
Mais Familles rurales donne quelques indications sur son site internet. Elles
sont reprises ci-dessous.
Les relevés "mettent en évidence :
- Après une baisse des prix des fruits et légumes en 2011, cette année ils augmentent: + 3% pour les fruits et + 5 % pour les légumes.
- Les produits les moins chers du panel sont pour moitié d’origine France et pour l’autre d’origine étrangère.
- C’est sur les marchés que les produits sont les plus chers, et les hard-discounts les moins chers.
- Les produits bio sont plus chers que les conventionnels (62% plus chers pour les fruits bio et 75% pour les légumes bio) mais un écart qui se resserre (85 % pour 2011).
- Comme chaque année, une baisse des prix entre les relevés effectués en juin et juillet : - 2.4%pour les fruits, - 6.6% pour les légumes.
A l'évidence on peut, à plusieurs, déplacer des montagnes. Cette initiative, comme Vigie-flore, le démontre.
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