En janvier 2012, j'avais publié un billet intitulé
de la viande synthétique bientôt dans nos assiettes en précisant
qu'il faudra attendre au moins 10 ans pour voir le produit arriver effectivement
dans nos assiettes. En ce qui concerne le sucre, cela pourrait arriver plus
rapidement. Jeffrey Way et d'autres chercheurs du Wyss Institute for
Biologically Inspired Engineering de l'Université d'Harvard ont développé une
cyanobactérie qui produit du sucre et de l'acide lactique par photosynthèse.
Cette nouvelle méthode permettrait de réduire les coûts de production du sucre.
Aujourd'hui, on produit du sucre principalement à partir de la canne à sucre, de
la betterave et d'autres sources agricoles.
Voir une vidéo de Jeffrey Way ci-dessous
Le dispositif industriel utilisant la cyanobactérie mise
au point par les chercheurs du Wyss Institute pourrait être mis en place à
proximité des centres de consommation et des sources de CO2. La photosynthèse
nécessite, entre autres, du CO2, de l'eau et de l'énergie solaire. La maîtrise
de la photosynthèse semble intéresser de nombreuses équipes de recherche. En
effet celle-ci est une voie qui permet d'accéder à l'énergie solaire, laquelle
est particulièrement abondante et gratuite. Rappelons que l'éthanol peut être
obtenu par fermentation et que la réaction produit du CO2. Les cyanobactéries
ouvrent probablement également une voie intéressante à la production de
biocarburants.
L'acide lactique est une molécule dont l'usage est courant en chimie industrielle. Il peut en particulier être utilisé pour produire des polymères ou pour diverses applications dans le domaine alimentaire, l'industrie cosmétique, etc.
Ce processus est-il un nouveau challenge pour les filières agricoles traditionnelles ? La route vers l'industrialisation est encore longue ! Cependant, le découplage de la production avec la terre agricole est un avantage potentiel indéniable, comme la fonction de capture du CO2 produit à proximité du centre de production. Mais cette vision d'une micro-bio-raffinerie sera-t-elle techniquement et économiquement efficiente ?
Rappelons qu'en février 2010, des chercheurs du CNRS (Victoria Flexer et Nicolas Mano) avait mis au point une biopile insérée dans un cactus. L'objectif : mesurer la photosynthèse! Cependant, cet outil de mesure produisait, à l'aide du cactus, de l'énergie électrique directement à partir de l'énergie solaire.
L'acide lactique est une molécule dont l'usage est courant en chimie industrielle. Il peut en particulier être utilisé pour produire des polymères ou pour diverses applications dans le domaine alimentaire, l'industrie cosmétique, etc.
Ce processus est-il un nouveau challenge pour les filières agricoles traditionnelles ? La route vers l'industrialisation est encore longue ! Cependant, le découplage de la production avec la terre agricole est un avantage potentiel indéniable, comme la fonction de capture du CO2 produit à proximité du centre de production. Mais cette vision d'une micro-bio-raffinerie sera-t-elle techniquement et économiquement efficiente ?
Rappelons qu'en février 2010, des chercheurs du CNRS (Victoria Flexer et Nicolas Mano) avait mis au point une biopile insérée dans un cactus. L'objectif : mesurer la photosynthèse! Cependant, cet outil de mesure produisait, à l'aide du cactus, de l'énergie électrique directement à partir de l'énergie solaire.
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