L'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) a réalisé une étude pour le projet TramFret qui fédère un ensemble de partenaires publics et privés en vue de l'utilisation des Tramways parisiens pour le transport des marchandises. Parmi les partenaires, on note la présence des distributeurs comme Carrefour et Casino.
La grande majorité des transports de marchandises urbains se fait par voie routière. Les conséquences négatives sont nombreuses :
- Contribution aux bouchons.
- Production de gaz à effet de serre et autres polluants.
L'Apur a noté que la situation a plutôt tendance à s'aggraver : la distance moyenne entre les lieux de livraison et les entrepôts est passée de 6 à 16 km entre 1974 et 2008. Il note que la plupart des camions utilisés sont plus adaptés aux longues distances qu'à la logistique sur de courtes distances.
C'est en réaction à ces nuisances et problèmes, mais aussi en prenant en considération l'évolution croissante des réseaux de transport en commun que l'idée a pris corps d'utiliser les transports en commun, comme le tram, pour le transport des marchandises. L'APUR a noté que l'utilisation du tramway (et plus généralement des transports en commun) est une idée ancienne (19e siècle et début du 20e siècle) et que d'autres villes ont déjà expérimenté (Dresde, Zurich, Amsterdam).
Le projet est entré en phase de test de capacité. Cette phase consiste à faire circuler plus de tramways (dont certains sans voyageurs) pour s'assurer que le système est capable d'absorber un accroissement du nombre de tramways, certains dévolus à la livraison de marchandises.
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