J'ai apprécié l'article de Bernard Duchamp, associé d'Eurogroup Consulting, sur la mort programmée de la filière des viandes et publié sur LesEcho.fr le 13 février 2013. Cet article met en avant les effets pervers de la tyrannie des bas prix sur la filière des viandes et présage un sombre avenir pour d'autres filières agroalimentaires. Bien que mon incompréhension en la matière ne soit pas un bon argument, j'avoue cependant ne pas comprendre comment on peut imaginer qu'une filière résistera durablement au seul argument qu'il est intéressant d'acheter un produit seulement parce que son prix est bas. Le prix bas d'un jour appelle un prix encore plus bas le lendemain. C'est là le premier effet pervers. Mais le second, et probablement le plus problématique des effets pervers, provient de l'appauvrissement des aptitudes gustatives qui sont inévitablement associées à des produits de qualité courante.
Innovations technologiques, nouvelles tendances, etc. de la fourche à la fourchette ...des idées à cultiver!
Olivier Fourcadet
Professeur à l'ESSEC Business School
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