samedi 2 avril 2016

L'EFSA le premier Avril 2016

La très sérieuse lettre professionnelle "NutraIngredients" nous a offert un beau poisson d'avril hier.

Voici son texte:


Breaking News on Supplements Nutrition ­ Europe 


‘WE WERE WRONG’ 

By Kawzan Ayphect, 01­Apr­2016 


Dairy The European Fool Shaving Agency (EFSA) has approved the EU’s first probiotic allegation after years of playing hard to get your health claim. 

EFSA’s Panel of Dianetics , Nutrition and Allegory (DNA) reassessed eight years of data and submissions after a plea from the International Probiotics Army (IPA) and concluded it had been wrong 325 times in a row. 

“At first we just weren’t too sure what to do with all the applications – we were new to it and so some of those initial opinions were pretty wacky,” said NDA claims captain, Dr Dominique Tonka­Truck. “We were wrong.” 

Ulysses & the NHCR Dr Tonka­Truck added:

“We were focusing on mechanism of action when we should have just gone with the digestive flow and looked at the end results – happy tummies and less sneezing. That was my gut feeling all along with this data set. But you don’t always get what you want in the EU.” 


“I know I probably shouldn’t say this, and I’d hate for it to go viral, but it wasn’t just the NDA panellists that were wrong 325 times in a row. The nutrition and health claims regulation (NHCR) was harder to read than James Joyce so we really had no idea what we were doing.” 

The approved claim is the first in a new category of ‘super claims’ which have been simplified to be understandable by people and will be written in capital letters. 

The approved super claim states:
“PROBIOTICS TUNES YOUR IMMUNES AND ADDS CHUTZPAH TO YOUR GUTS YAH.”

IPA board member Carine Lamberghini was not available for comment at the time of publication but sources said she was last seen bathing in a giant lactobacillus yoghurt­filled Jacuzzi vat on the rooftop of IPA HQ with other IPA executives in downtown Brussels. The AND opinion can be found here . 

 © 2016 ­ William Reed Business Media SAS ­ 

lundi 28 mars 2016

Les petits crus : dégustez des fromages au lait cru avec des vins bio

Découvrir : Les petits crus, 
13 rue Saint Aubin 
A deux pas de la Bastille ... et de Coop de France.


L'équipe vous propose de somptueuses dégustations Vins & Fromages


A découvrir sans modération ! 

dimanche 6 mars 2016

Pour une entreprise, quels sont les bons consommateurs de ses produits ?

J’ai cherché à répondre à cette question pour les entreprises qui proposent des boissons alcoolisées. Définir un “bon buveur”. Dans un premier billet, j’indiquais pourquoi il est important pour une entreprise de chercher à comprendre qui sont les bons consommateurs de ses produits (lien vers le premier billet de cette série). La plupart du temps, elle sait qui sont ses bons clients. Mais sont-ils pour autant de bons consommateurs, de bons buveurs ? Un bon client d’une marque n’est pas toujours un bon consommateur des produits de cette marque !


Pour une entreprise, un bon buveur est une personne pouvant ressentir un haut degré de satisfaction lors d’une dégustation. La satisfaction peut être intense sans toute fois être riche, raffinée, large ou profonde. La satisfaction peut venir d’une palette de bénéfices. Le bénéfice gustatif est le premier auquel on pense lorsqu’il s’agit d’un alcool. L’expérience gustative peut, elle-même, être de nature très différente. Un néophyte ne sera pas en mesure de tirer un plaisir d’une note de poire confite, d’une trace de savoir de myrtilles, d’un effluve de coing. Sa lecture du breuvage sera limitée. Par ailleurs, pour un amateur, déguster un vin s’est aussi partir en découverte. Sa curiosité est titillée. On parle de bénéfice épistémique. La dégustation d’un vin rappelle aussi des souvenirs (bénéfices mnésiques). Un bon buveur sera en mesure de coproduire à partir d’une palette de huit familles de bénéfices une grande satisfaction.


Le développement d’une connaissance des alcools, c’est-à-dire leurs arômes, de leurs parfums, de leur origine, etc. Elle est, me semble-t-il, un prérequis. Un bon buveur doit donc être un connaisseur des vins, mais disposer aussi d’un bon processus de dégustation. Il doit être formé.


Un bon buveur est aussi une personne qui ne boit ni trop ni trop peu. En effet, boire trop peu peut être un frein à l’acquisition ou au maintien d’une bonne connaissance des boissons alcoolisées et du processus de dégustation qui doit être entretenu. Pour une entreprise, un bon buveur boit et sait boire avec modération. Les débordements (les cuites) ne sont pas le signe d’un processus de dégustation permettant d’extraire tous les subtilités d’un grand breuvage. .
En partant de ce point, étudions les deux pistes simples qu’une marque de boissons alcoolisées pourrait adopter afin de maximiser son chiffre d’affaires :
Chiffre d’Affaires = Nombre de ventes x Prix de vente
Piste 1 : Augmenter le nombre des ventes par exemple en baissant le prix ou par une communication qui vise à rendre le produit plus attractif.
C’est ce qu’il semble le plus facile de faire, mais est-ce profitable à long terme ? Il revient ici à se demander si l’on ne fragilise pas ainsi les populations à risques tels que les jeunes qui affectionnent plus que les autres groupes de buveurs une consommation excessive. De plus, plus nous buvons, plus il est difficile de savourer son alcool pour son arôme, sa combinaison avec un aliment ou quoiqu’autre chose que la montée de ses effets euphorisants ou de levée des inhibitions. Cette hypothèse dégrade les conditions mêmes du marché. Elles incitent à une généralisation du mal boire. Comment avoir confiance en l’avenir d’une entreprise lorsque c’est celle-là même qui met en danger la santé de ses consommateurs ?
Piste 2 : Augmenter le prix de vente par exemple en proposant le « mieux boire », c’est-à-dire les moyens de savourer un alcool.
Une personne qui boit avec modération et qui sait reconnaître la valeur de ce qu’il boit peut potentiellement dépenser plus pour des produits de qualité. Il faut que le buveur soit en mesure de reconnaître par l’expérience de la consommation la qualité d’un produit.  C’est le buveur qui révèle tout son potentiel à un produit. C’est en cela qu’il est judicieux de conclure que celle-ci est la meilleure façon de procéder  : en comprenant que la modération définit la qualité d’un consommateur, l’entreprise peut l’adopter et le transformer en acteur de la marque, un agent actif à part entière de création de valeur pour celle-ci.

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