Nouvelle place de Marché : La Ruche qui dit Oui !
Innovations technologiques, nouvelles tendances, etc. de la fourche à la fourchette ...des idées à cultiver!
Olivier Fourcadet
Professeur à l'ESSEC Business School
dimanche 27 septembre 2015
mardi 22 septembre 2015
Bravo Eliott ! Lauréat de la Google Science Fair
Hier en Californie, Eliott Sarrey a été récompensé pour son robot jardinier avec le prix "Incubator Award" (10 000 USD et un an d'accompagnement par Google).
Félicitations Eliott !
Félicitations Eliott !
lundi 21 septembre 2015
Découvrir les Lauréats de Google Fair 2015 et le robot jardinier d'Eliott Sarrey
La société Google organise Google Science Fair, un concours scientifique et technologique international en ligne. Ce concours est ouvert à tous les jeunes de 13 à 18 ans, seuls ou en équipes. Dans quelques heures, Google annoncera, aux 20 finalistes et à leur famille, les lauréats de 10 prix, dont un prix de 10 000 USD pour un enseignant "exceptionnel qui a tout fait, et même davantage, pour permettre à ses élèves d'accomplir de grandes choses."
Découvrez les 20 finalistes et leurs propositions sur le site de Google Fair. Parmi eux, ELiott Sarrey, un jeune Français de 14 ans, a proposé un robot jardinier (BOT2KAROT). Voir sa vidéo ci-dessous.
vendredi 18 septembre 2015
J-8 avant le premier Food Hackathon Parisien - Inscrivez-vous !
Changeons le (Food) système,
pas le climat !
Changeons le (Food) système,
pas le climat !
J-8 avant le 1er Food hackathon* parisien
Changeons le (Food) système, pas le climat !
COMPETITEURS : INSCRIVEZ-VOUS !
ET RDV à NUMA (Paris) les 25, 26, 27 septembre prochains
Lancé en pleine Fête de la Gastronomie et à quelques semaines de la Conférence COP 21, ce premier Hackathon Food + Climat + Digital va attirer à NUMA, lieu emblématique de l’innovation à Paris, des passionnés, des innovateurs et des entrepreneurs des secteurs du digital, des technologies innovantes et de l’alimentaire.
Nutrition, anti gaspi, consommation collaborative, circuits courts, éducation… seront autant de pistes de travail et d’exploration à challenger par équipes, pour bâtir un système alimentaire meilleur pour l’Homme, meilleur pour la planète.
Les nombreuses demandes d’inscriptions nous ont amenés à proposer de nouvelles places ! Que vous soyez entrepreneur, graphiste, développeur, en ré-invention professionnelle ou simplement passionné de food : votre motivation et votre envie de changer le système existant seront les moteurs de ce grand RDV de réflexions intensives !
Le meilleur projet sélectionné par le Jury du Food Hackathon bénéficiera d’un accompagnement top niveau et d’une réelle visibilité ! Pour mettre toutes les chances de votre côté, allez voir nos conseils à la Rubrique « Participer » de notre site www.foodhackathon.fr
Le 1er Food Hackathon Paris en chiffres…
100 participants / 10 000 idées / 48 heures de compétition / 20 mentors /20 partenaires engagés / 4 catégories : Nutrition -Anti gaspi - Distribution – Communication / 1 Programme d’accélération complet pour le gagnant
…Des food trucks, de la food locale, de la food high tech …du Wifi et du plaisir illimité !
Food + Digital
Infos : www.foodhackathon.paris
Contact : Robin PLACET 06 26 81 20 54
info@foodhackathon.fr
* Un « hackathon » est un événement où des développeurs se réunissent pour faire de la programmation informatique collaborative, au service de porteurs de projets. Le terme est un mot-valise constitué de hack et marathon
Economie Sociale et Solidaire (Annonce)
Entreprises, vous avez de l’audace ?
Participez aux Prix ESS !
Pour l'édition 2015 du Mois de l'ESS, le réseau des CRESS et le CNCRES lancent une nouveauté : les Prix ESS. Ces Prix s’adressent aux entreprises de l’ESS pour les promouvoir et les valoriser, pour les soutenir et accompagner leur développement, pour identifier de nouvelles entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire dans les territoires. Quatre prix seront décernés par un jury, composé des membres du réseau des CRESS et des partenaires du Mois, lors du lancement du Mois de l’ESS, le 27 octobre 2015, à Bercy :
- Prix N°1 : Performance économique
- Prix N°2 : Impact local
- Prix N°3 : Innovation sociale
- Prix N°4 : Coup de cœur
Les lauréats récompensés se verront remettre lors de la cérémonie de la remise des Prix :
- Un chèque de 10 000 €,
- Une vidéo de présentation des lauréats et de leurs soutiens qui sera largement diffusée,
- Un soutien sur mesure et un accompagnement au développement par les partenaires.
ENTREPRISES QUI AVEZ DE L’AUDACE, VOUS AVEZ JUSQU’AU 22 SEPTEMBRE POUR CANDIDATER.
Les candidats retenus seront présentés dans un Top 50 largement diffusé. Les Lauréats sélectionnés recevront les Prix de l’ESS le 27 octobre 2015 à Bercy.
Pour en savoir plus : Suivre ce lien
jeudi 10 septembre 2015
Agriculture Urbaine : Conférence Saf Agr'iDébats
|
mardi 8 septembre 2015
Bon à Manger, bon à penser ! (les mercredis du Pavillon de la France - Milan 2015)
Un regard sociologique (et psychologique) sur notre alimentation.
lundi 7 septembre 2015
La Fracture Alimentaire (France)
Je vous invite à revoir une excellente émission proposé par LCP sur le sujet de la Fracture Alimentaire.
Avec :
- Véronique Bellemain, Présidente adjointe du CNA,
- Jean-Michel Cohen, Nutritionniste,
- Jean-Louis Roumegas, député écologiste de l'Hérault, membre du Groupe d'études "Alimentation et santé" de l'Assemblée Nationale.
La vidéo de l'émission est intégrée à ce billet.
dimanche 6 septembre 2015
Étiquetage intelligent : la gélatine permet d'identifier les produits périmés !
En septembre 2014, Solveiga Pakstaite, 22 ans, étudiante à l'université Brunel et l'inventrice "The Bump Mark" a reçu le prix James Dyson pour le design des produits. Cet étiquetage à base de gélatine permet, au toucher, de savoir si un produit est périmé. Plus besoin alors de décrypter les dates limites de consommation ou de consommation optimale. Le principe de cet étiquetage intelligent est simple : la gélatine, une protéine, se dégrade avec le temps. Lorsqu'elle se dégrade, elle devient liquide et l'étiquette change alors de forme. Ainsi une bosse, plus ou moins prononcée, apparait au fur et à mesure que la dégradation s'intensifie.
Ce marqueur est donc particulièrement intéressant pour les produits riches en protéines (viande, produits laitiers). Il est possible de changer la concentration de gélatine dans l'étiquette de telle sorte que le processus de liquéfaction mime parfaitement la dégradation du produit.
Source MailOnline |
samedi 5 septembre 2015
Les neurosciences au service de l'étude des signes de qualité (PsychoFood 13)
Les chercheurs en neuro-sciences de l'Université de Bonn se sont intéressés aux effets de l'exposition à un signe de qualité (Le logo Fair Trade) sur le cerveau. Plus particulièrement, leur attention s'est portée sur l'accroissement de la propension à payer et ... l'altération de la perception du goût. En effet, les sujets sont prêts à payer 30 % de plus pour une banane étiquetée avec un logo Fair Trade. De plus, ces mêmes sujets semblent mieux apprécier une banane avec le logo qu'une banane sans le logo !
En fait le logo active dans son cheminement dans le cerveau le centre des récompenses et le prolonge dans une aire où la valeur du produit est calculée et la propension à payer estimée. Ainsi, le logo est perçu comme une récompense et apporte donc la valeur au produit. L'article constate que la perception du goût des sujets est également altérée par le logo... en faveur des bananes avec un logo.
Référence:
Laura Enax, Vanessa Krapp, Alexandra Piehl, Bernd Weber: Effects of social sustainability signals on neural valuation signals and taste-experience of food products; Frontiers in Behavioral Neuroscience; DOI: 10.3389/fnbeh.2015.00247
Les billets de la série PyschoFood mettent en relation l'alimentation et la psychologie.
- PsychoFood 0 : Sommes-nous ce que nous mangeons ? Le cas du bio.
- PsychoFood 1 : Estimer le nombre des calories - L'effet salade verte
- PsychoFood 2 : Alimentation est agressivité (sommes-nous ce que nous mangeons)
- PsychoFood 3 : Manger des fruits pour être heureux
- PsychoFood 4 : Nous sommes comme nous mangeons !
- PsychoFood 5 : Dépendance .... au chocolat ?
- PsychoFood 6 : Métaphores alimentaires : La viande symbole de virilité!
- PsychoFood 7 : Nous mangeons aussi avec les yeux !
- PsychoFood 8 : La force (de l'autosuggestion) du BIO ?
- PschoFood 9 : Autosuggestions alcoolisées ! Un (ig) Nobel pour les IAA !
- PsychoFood 10 - Accorder le vin avec la ...... musique ou l'inverse !
- PsychoFood 11 - les achats d'impulsion - L'hypothèse de l'attention.
- PsychoFood 12 - Les couverts affectent-ils notre perception du goût d'un aliment ?
mercredi 2 septembre 2015
Expo universelle de Milan / Coop Italia et son supermarché du futur ou le ré-enchantement de l’expérience clients
Food-lover dans la sphère personnelle,
j’ai le sentiment de faire partie de ces derniers résistants de ma génération qui,
en dépit de quelques passages au drive, aiment faire leurs courses au
supermarché !
En effet, une étude sur le temps des courses des ménages français publiée par l’INSEE vient confirmer une double
tendance :
(1) Faire ses courses au supermarché
est considéré comme « une corvée plus qu’un moment agréable » pour 1
personne sur 5 ;
(2) Les jeunes consommateurs et cadres
font davantage leurs courses alimentaires en ligne (1/3 des internautes
considérant les courses en magasin comme antonyme de plaisir)
Face à une multi-canalité de l’offre
alimentaire et un acte d’achat qui se virtualise de plus en plus, c’est à
l’occasion de l’exposition universelle de Milan que le distributeur Coop Italia nous fait part d’une nouvelle proposition de valeur : le supermarché du
futur !
J'ai été particulièrement séduite par les scénarios suivants :
Ma première impression est
positive : habituée aux maux de tête causés par les éclairages intenses de
certains hypermarchés, me voilà agréablement surprise par une lumière
d’ambiance chaleureuse presque tamisée. Complétée par l’absence de brouhaha et
cliquetis intempestifs de caddies, je suis totalement détendue pour commencer
mes achats.
J’évolue sans encombre dans un espace
ouvert de 2500m² qui vient en contraste des rayons en « silo » que je
connais bien et pourtant, je n’éprouve aucune difficulté à me repérer au sein
de ce parcours en cascade (le passage des marches entre chaque univers dynamise
mon parcours et m’indique que je change de rayon).
Les
nouvelles technologies au service de la réconciliation physique entre les
consommateurs et les produits
Chaque « linéaire » dispose
d’un miroir interactif qui permet d’obtenir des renseignements sur les prix, l’origine,
les valeurs nutritives ou encore l’empreinte carbone des 1500 références
présentées.
Alors qu’internet et l’évolution
rapide des technologies ont accéléré l’accès et la circulation des informations
pour le consommateur désormais « expert comparateur », ils ont aussi
contribué à la fragmentation des contenus.
Grâce à la réalité augmentée, les
processus perceptifs du consommateur « connecté » et
« engagé » sont stimulés très positivement. Il suffit de pointer du
doigt le produit puis d’effectuer quelques gestes de la main pour modéliser sa
navigation. Pratique et ludique, cet accès instantané et condensé de
l’information permet également de réduire les manipulations multiples et
décryptage de packaging.
Des robots articulés pour répondre à une demande « one-to-one »
Des robots articulés pour répondre à une demande « one-to-one »
Jugés trop futuristes et déshumanisants
par certains, ma première rencontre avec un robot articulé me procure au
contraire un sentiment d’ultra-personnalisation. J’appuie sur un bouton pour
lancer ma commande et sous mes yeux, le robot s’exécute, saisit une pomme bien
luisante (prélavée) et la conditionne dans un packaging prêt-à-emporter.
J’y perçois
un réel potentiel non seulement pour l’offre snacking/lunch en GMS mais aussi
pour d’autres modèles similaires (restauration collective, restauration en zone
de transit…).
Juste-à-temps, réduction du gaspillage
et méthode Toyotiste pour inciter à manger plus de fruits...J’adhère !
J’achète !
Prolongement
de l’expérience en dehors du cadre marchand
Le transporteur DHL se porte
partenaire du supermarché du futur en proposant un service de livraison de ses
courses au travers du monde entier. Dans un contexte de global shopping,
j’identifie ce service comme une réelle alternative aux achats effectués en
zone duty free sur la catégorie gastronomie et alcool.
Mes références personnelles m’amènent
également à considérer un segment supplémentaire, celui des Daigou, ces « agents » chinois
des grandes capitales qui achètent des produits de luxe pour le compte d’autres
chinois locaux (un marché tout de même estimé à plus de 9Mds de dollars par la société Bain & Company). Envoyer un authentique Chianti
Classico à Shanghai sera demain aussi facile que de poster une carte souvenir
de son voyage en Europe…Bref, les frontières du food retail s’estompent…
Pour
conclure,
au sein d’une société globalisée en panne de repères et de projets collectifs,
Coop nous délivre habilement une promesse de ré-enchantement de l’acte d’achat
dans un lieu hautement symbolique de la relation entreprise-clients : le
point de vente.
Un supermarché du futur (en
particulier pour les cibles de clients citées ci-dessus) qui active les
codes de la personnalisation, utilise intelligemment les nouvelles technologies,
ramène le service au cœur de la démarche clients tout en construisant un pont
solide entre les générations actuelles et futures ;
Une
source d’inspiration et de développement durable pour tous les secteurs
Retail !
PlasticBank : un déchet transformé en matière première pour une imprimante 3D donne du travail aux moins fortunés.
Si le problème de la pollution par le plastique semble réglé dans certains pays, ce n'est pas le cas partout. PlasticBank, sur le modèle de Recycle Bank, redonne au plastique une seconde vie en offrant à des personnes des pays émergents une source de revenus. Le plastique est recyclé.... parfois dans un fil pour les imprimantes 3D. Un bel exemple d'une combinaison de technologies sociales et techniques au service des personnes et de la planète.
mardi 1 septembre 2015
Introduction à l'écopsychologie : Ouvrage
Michel Maxime Egger nous propose un introduction à l'écopsychologie dans un ouvrage publié récemment aux Éditions Labor et Fides et intitulé «Soigner l'esprit, guérir la terre». L'écopsychologie est une approche intégrative de l'écologie et de la psychologie qui nous vient des États Unis et se développe dans les pays anglo-saxons. Il serait prétentieux de ma part de vouloir définir cette nouvelle approche en quelques lignes. Mais elle pourrait nous permettre de mieux comprendre nos comportements écologiques (ou ceux peu soucieux de notre environnement), mais aussi nos comportements alimentaires.
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