Changer les comportements : Atelier de la fabrique écologique et de futurible

La Fabrique Ecologique et Futuribles vous invitent à participer à la nouvelle édition des ateliers co-écologiques À l’occasion de la publication de la note du groupe de travail présidé par Cécile Désaunay : L'incitation aux comportements écologiques Les nudges, un nouvel outil des politiques publiques   Mardi 15 septembre 2015 de 18h à 20h à la REcyclerie 83 boulevard Ornano, 75018 Paris Cet atelier se déroulera en présence de : Thierry Libaert, professeur en communication, spécialiste de la communication comportementale Elisabeth Pastore-Reiss, directrice générale déléguée de Greenflex Inscription obligatoire dans la limite des places disponibles.  La discussion portera sur la note et les propositions faites. La note vous sera transmise quelques jours avant l'événement.                                                         Inscription : ateliercoecologique11.eventbrite.fr Contactez-nous pour plus d'informations : contact@lafabriqueecologique.fr Hashtag twitter de la soirée : #AtelierCoEcolo Partenaires de l'événement :                                                Un événement de

Motoman : un robot dans votre cuisine et autres technologies pour les IAA et la restauration

Alors que la chaine de restauration rapide McDonald introduit les robots dans ses restaurants, les fournisseurs Japonais de technologies  présentaient en juin 2015 leurs dernières innovations (voir la vidéo)

Amazon Dash Buttons

L'écosystème d'Amazon.com vient de s'enrichir de nouveaux objets connectés : ces boutons permettent de passer une commande. Les boutons avec le logo de la marque peuvent être placés à proximité des lieux habituels de stockage du produit. Il suffit de presser le bouton pour envoyer une commande qui sera ensuite validée par smartphone.  

Pour l'instant, Amazon.com propose une vingtaine de boutons au prix de 4,99 USD aux USA.

Bien manger : une question de produits ?

Depuis quelques années, à la lecture de certains travaux, j'avais le sentiment qu'il y avait une alimentation à deux vitesses et que l'on ne pouvait pas bien manger en achetant des produits de premier prix. L'ANSES et l'INRA viennent d'infirmer ce sentiment par l'intermédiaire de leur agence commune l'Oqali (Observatoire de la qualité alimentaire). Elle vient de rendre publiques ses analyses nutritionnelles comparées de plus 16 000 produits alimentaires que les Français peuvent acheter dans leur grande surface alimentaire. 

J'ai été plus particulièrement intéressé par leurs scénarios. Cette agence a développé plusieurs scénarios alimentaires selon le segment de produits consommer de manière prépondérante. Elle est en donc mesure de répondre, par exemple, à la question : A quels déficits en macronutriments une personne en bonne santé et consommant uniquement des produits à premier prix serait-elle confrontée? Quelle serait la réponse à cette question si cette personne consommait 60 % de produits à premier prix et 40 % de produits d'autres segments (marques nationales et marques de distributeurs) ?

La réponse est qu'il existe effectivement des différences significatives...pour les protéines (22,2gr/100gr pour les produits premier prix, contre 24,4gr/100gr pour les marques de distributeurs et 24,0gr /100 gr pour les marques nationales). Certes ! Mais comme les Français consomment plus de protéine que nécessaire.... l'impact de cette différence est quant à lui insignifiant. 

Pour conclure : l'offre alimentaire n'est pas en cause ! Si les Français mangent mal....C'est leur comportement alimentaire qu'il faut remettre en question : se nourrir, cela s'apprend ! Et ce n'est pas l'étiquetage alimentaire simpliste que Madame le Ministre de la Santé cherche à promouvoir qui répondra à ce problème ! Il ne faut pas confondre information et éducation.