Affichage des articles dont le libellé est champignon. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est champignon. Afficher tous les articles

lundi 6 janvier 2014

Produire d'excellents champignons chez soi !

C'est la promesse que la jeune pousse prêt à pousser vous propose : faire pousser chez vous en 2 semaines des pleurotes. Jérômes et Romain, étudiants à l'ESSEC, ont découvert que des coulemelles poussaient dans les bacs à plantes du Gallion (un des bâtiments du campus de Cergy). De cette observation a germé l'idée brillante de permettre à chacun de nous de faire pousser des pleurotes chez soi (et de monter leur société).

Autre aspect intéressant. Les pleurotes poussent relativement bien dans du marc de café. Un produit que l'on trouve en abondance en région parisienne et un déchet qui n'est pas habituellement valorisé. En achetant le kit de prêt à pousser vous ferez donc deux gestes en un : vous produirez d'excellents champignons et vous contribuerez à préserver la planète. 

Je pense que ce kit est aussi un merveilleux cadeau pour un enfant qui pourra ainsi découvrir le monde des champignons et de la cuisine.



Bravo ! 

vendredi 22 février 2013

Des microbes au service des plantes ....

Dans l'image populaire, les microbes, bactéries, microchampignons ou virus, sont indésirables, à l'exception de quelques variétés sélectionnées par l'homme à son avantage, comme les fameux Bifidus.
Cette image négative risque d'être encore une fois écornée. 


C'est ce que nous apprend Marilyn Roossinck, chercheur à Penn State University et spécialiste de la pathologie des plantes et la microbiologie des plantes. Comme les Bifidus ou les Lactobacillus de nos yogourts, les plantes ont, elles aussi, leurs bactéries amicales et utiles. Marilyn et ses collègues ont découvert des synergies intéressantes entre des microbes et les plantes qui augmentent la résistante de celle-ci aux variations climatiques. Les chercheurs ont inoculé quatre types de virus à différentes plantes (riz, tomate, courge et betterave). Ils ont découvert que l'infection améliore la résistance de ces plantes à la sécheresse et, dans certains cas, au froid.

Ces résultats obtenus au laboratoire confirment des observations réalisées en milieux hostiles. Par exemple, une plante résiste admirablement bien aux conditions extrêmes rencontrées dans le parc de Yellowstone à proximité des geysers. Cette plante est infectée par des champignons. Mais si l'on sépare la plante des champignons, alors les deux ne survivent plus à cette température élevée.     

mardi 17 avril 2012

Un champignon mangeur de plastique...

La grande importance de maintenir un haut niveau de biodiversité dans les écosystèmes est encore une fois mise en exergue par les chercheurs d'un laboratoire de biophysique et biochimie de l'université de Yale, aux USA. Plusieurs concepts associent la biodiversité et la valeur économique des écosystèmes naturels et artificiels. Le premier souligne l'aptitude des écosystèmes les plus biodiverses à mieux résister aux variations de son environnement. Le second porte sur les capacités, souvent insoupçonnées, des différentes espèces qui y vivent.

C'est ainsi qu'un champignon, endophyte (vivant dans une plante sans pour autant être un parasite de cette plante) et mangeur de plastique a été découvert dans une forêt en Équateur. Ce champignon dégrade un polymère du polyester polyuréthanne (PUR), un plastique présent dans un grand nombre d'applications et qui jusqu'à présent ne pouvait pas être recyclé. Il semblerait que ce champignon oeuvre aussi bien dans des conditions aérobies que des conditions anaérobies sur du PUR solide ou en suspension.

Cet exemple de bioremédiation ouvre des perspectives intéressantes. La bioremédiation est l'utilisation de micro-organismes (et plus généralement d'espèces animales, végétales ou microbiennes) pour traiter la pollution ou les déchets dont la plus ancienne forme est... le compostage !

Les carnets du blog les plus consultés

Membres