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mardi 11 juin 2013

Des nanofiltres pour le traitement de l'eau

Le charbon actif est habituellement utilisé pour filtrer les eaux. D'autres mécanismes physiques ou chimiques sont également utilisés pour le traitement de l'eau. Les chercheurs de l'université de Cincinnati ont développé et testé un nanofiltre activé par l'énergie solaire. Ce filtre est capable d'enlever les antibiotiques de l'eau avec une performance supérieure au charbon actif. 

Les antibiotiques se retrouvent dans les eaux de surfaces. Ils peuvent avoir un effet important et négatif sur les écosystèmes lacustres en favorisant certains micro-organismes. Ils pourraient également avoir des effets sur la faune. Pour se débarrasser des antibiotiques, les chercheurs se sont intéressés aux protéines utilisées par les bactéries résistantes aux antibiotiques. Ils ont découvert une pompe moléculaire qui permet aux bactéries de se débarrasser de leurs déchets. Ils ont pensé utiliser cette pompe et inverser le processus de pompage de l'extérieur vers l'intérieur d'une vésicule. Elle servira au stockage des antibiotiques capturés. Ils ont également couplé à cette pompe une molécule d'origine végétale qui apporte l'énergie nécessaire au fonctionnement de la pompe. 

FiltersDans un article publié dans "Nano Letters" Vikram Kapoor et Davide Wendell indiquent que leur filtre a absorbé 64 % des antibiotiques présents dans l'eau contre 40 % pour une technologie standard. Ce filtre est composé de deux protéines bactériennes. Un des aspects les plus intéressants de ce filtre est la possibilité de réutiliser les antibiotiques qui ont été capturés.

D'après les chercheurs, ce système possède trois avantages sur les systèmes traditionnels:

  1. Les faibles besoins en énergie du système. Avec les filtres traditionnels, il faut pomper l'eau d'un lac pour lui faire traverser un filtre. Les nanofiltres peuvent être déployés dans le lac directement.
  2. Les nanofiltres peuvent, s'ils sont correctement traités, relâcher les antibiotiques qui sont ainsi recyclables.
  3. Ces filtres sont très sélectifs. Ce n'est pas le cas des systèmes traditionnels qui s'engorgent plus rapidement.    

Prochains objectifs : s'attaquer aux hormones et aux métaux lourds.

“Engineering Bacterial Efflux Pumps for Solar-Powered Bioremediation of Surface Waters.

vendredi 22 février 2013

Des microbes au service des plantes ....

Dans l'image populaire, les microbes, bactéries, microchampignons ou virus, sont indésirables, à l'exception de quelques variétés sélectionnées par l'homme à son avantage, comme les fameux Bifidus.
Cette image négative risque d'être encore une fois écornée. 


C'est ce que nous apprend Marilyn Roossinck, chercheur à Penn State University et spécialiste de la pathologie des plantes et la microbiologie des plantes. Comme les Bifidus ou les Lactobacillus de nos yogourts, les plantes ont, elles aussi, leurs bactéries amicales et utiles. Marilyn et ses collègues ont découvert des synergies intéressantes entre des microbes et les plantes qui augmentent la résistante de celle-ci aux variations climatiques. Les chercheurs ont inoculé quatre types de virus à différentes plantes (riz, tomate, courge et betterave). Ils ont découvert que l'infection améliore la résistance de ces plantes à la sécheresse et, dans certains cas, au froid.

Ces résultats obtenus au laboratoire confirment des observations réalisées en milieux hostiles. Par exemple, une plante résiste admirablement bien aux conditions extrêmes rencontrées dans le parc de Yellowstone à proximité des geysers. Cette plante est infectée par des champignons. Mais si l'on sépare la plante des champignons, alors les deux ne survivent plus à cette température élevée.     

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