dimanche 23 avril 2017

Fermes Sans Frontières - Projet Solidaire des participants de l'Executive MBA de l'ESSEC : Recherche Donateurs

Fermes Sans Frontières est un projet pour booster la noble ambition de l’association « Côtes de Nuit» : Construire, à la Hatte (Haïti), une ferme qui abritera 10 vaches et fournira la quantité quotidienne de lait pour 126 enfants.


Top départ, le compte à rebours est initié. Dans 39 semaines, les vaches seront sur place. 

Faire une donation à Fermes Sans Frontières sur Leetchi 



Ces dons sont éligibles à la défiscalisation, à hauteur de 66% (déduction faite de la part versée à la plateforme Leetchi, à savoir 4%). Nous prenons l'engagement de vous adresser une attestation pour tout montant supérieur à 30€.

ex: je verse 30€. 4% pour Leetchi: 1.2€. J'obtiens une attestation fiscale de don de 28,80€. 66% de défiscalisation nette: 19,08€. J'ai donc versé 10,98€ net.

Merci par avance pour votre engagement à nos côtés!

A chaque tranche de 1140€ collectés, une vache sera achetée. Nous célèbrerons chacun de ces heureux événements avec vous!





samedi 22 avril 2017

PsychoFood 15 - Nous mangeons (encore plus) avec les yeux !

En 2013, j'avais publié un billet intitulé "Nous mangeons (aussi) avec les yeux!" (7e billet de la série PyschoFood).  En substance, le billet indiquait : l'information visuelle affecte notre perception gustative ou olfactive ! Les sens interagissent entre eux. Si nous ne mangeons pas avec nos yeux, ils jouent cependant un rôle dans l'appréciation d'un mets.


Une équipe internationale s'est intéressée à l'activité des neurones du centre de la motivation alimentaire des poissons-zèbres en présence d'une proie. Ils ont découvert que la visualisation d'une proie par un poisson-zèbre activait le centre de la motivation alimentaire. Autrement dit, l'envie de manger un produit est déclenchée par sa vue. Cette équipe localisée au Japon a probablement été inspirée dans sa recherche par la pratique de nombreux restaurants de ce pays: à savoir, proposer une photographie des plats à l'entrée des restaurants et dans les menus. Un moyen pour nous inviter à entrer et à consommer.  



Les billets de la série PyschoFood mettent en relation l'alimentation, la psychologie et les neurosciences.

Le feuille de route du British Retail Consortium au Gouvernement Britannique après le BREXIT !

La Grande-Bretagne importe plus de 75% de son alimentation d'autres pays européens. Avec le BREXIT, l'Association britannique des distributeurs invite le gouvernement à considérer avec attention ses futurs choix tarifaires.

vendredi 21 avril 2017

L'effet apéritif de l'alcool enfin démontré... chez le rat !


Les recherches de Sarah Cains, Craig Blomelev, Zihaly Kollo, Romeo Racz et Denis Burdakovse se penchent sur l'effet de la consommation d'alcool sur la consommation alimentaire.  

La consommation d'un apéritif pour stimuler l'appétit est mentionnée dès le 5e siècle. Lors d'un repas festif, les convives boivent et mangent souvent plus que nécessaire. La plupart du temps, l'abondance de la consommation est imputée à des causes sociales, la consommation augmentant avec le nombre de convives pour atteindre un plateau vers six convives environ. L'alcool provocant une levée des inhibitions on pourrait également penser que sa consommation affecte la volonté aussi lorsqu'il s'agit de consommation alimentaire. 

La physiologie nous apprend, qu'habituellement, l'ingestion de calories régule l'appétit et l'alcool est produit calorique (l'éthanol utilisé dans l'expérience est le produit le plus calorique après la matière grasse). La consommation d'alcool lors d'un repas devrait donc réduire l'appétit.  Mais, ce n'est pas le cas ! L'équipe s'est interrogée sur la possibilité d'un effet biologique de la consommation de l'alcool sur la consommation alimentaire. Ils ont mis le doigt, chez le rat, sur un mécanisme intéressant. Les neurones Agrp de l'hypothalamus, lesquels accroissent l'appétit du rat en période de disette, sont stimulés par l'alcool. Leur activation, même en absence de besoins énergétiques - c'est-à-dire en dehors de leur champ fonctionnel -- est suffisante pour stimuler l'appétit et cela rapidement. S'il existe de nombreuses différences entre les hommes et les rats, les deux sont équipés de neurones Agrp.




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