J'ai le plaisir de vous faire part de la sortie de la Simulation Madilon, une simulation de crise sanitaire et médiatique (pour 15 à 24 participants). Cette simulation est maintenant commercialisée par la Centrale des Cas et des Médias Pédagogiques (CCMP).
".... La crise couve à Madilon, capitale du Wisconsa, un état agricole de la fédération. Des enfants ont, parait-il, été hospitalisés après avoir mangé un burger dans l'un des établissements d'une fameuse chaîne de restauration rapide. La filière de la viande bovine est suspectée. Les journalistes et les médias, les pouvoirs publics et les avocats se saisissent de l'affaire ! Que doit-on faire ? Comment répondre aux multiples demandes ? Et voilà que la viande commercialisée dans les supermarchés pourrait aussi être incriminée..."
Mettre en valeurs les producteurs : Une tendance forte de l'agroalimentaire ?
D’après les tendances révélées en 2012 par
le Salon International de l’Alimentation (SIAL), les français ont une tendance croissante
à rechercher « simplicité et solidarité » à travers leur consommation
alimentaire. Ils auraient ainsi une volonté plus grande que le reste de la
population mondiale à privilégier une consommation de produits locaux.
Pour répondre au mieux à ces attentes, les acteurs
agroalimentaires orientent de plus en plus leur stratégie vers une
communication autour d’une offre locale, proche des consommateurs.
Cette
valorisation se retrouve chez certains industriels qui n’hésitent plus à mettre
en avant les producteurs directement sur le packaging du produit : C’est
le cas de Danone qui depuis 2010 a adopté une communication sur ses
« éleveurs laitiers français », communication relayée
directement sur les packagings de son produit pilier, le Danone nature, où on retrouve les photos des 11 éleveurs partenaires de
l’industriel. On retrouve cette communication autour des producteurs dans ses publicités TV :
Une belle façon pour la marque de se dégager de son image
d’industriel et de s’adapter au souhait des consommateurs. On retrouve la même
stratégie chez Fleury Michon avec par exemple son « jambon de nos
campagnes » où la photo du producteur apparaît directement sur le packaging,
accompagnée de mentions mettant en avant le « Made in France ».
De même, côté distributeurs, on observe depuis quelques
temps une véritable stratégie de valorisation des productions françaises, avec des
produits locaux de plus en plus nombreux en rayons. Par exemple, un Leclerc
Toulousain a récemment proposé une belle
mise en avant de fruits, légumes, et viandes tous originaires d’une trentaine
de producteurs du Sud-Ouest . Cette opération en magasin a séduit les
consommateurs mais a surtout permis de valoriser le travail des producteurs
locaux et la qualité de leurs produits.
Une démarche vers laquelle se tourne également l’enseigne Système
U qui revendique désormais une transparence sur l’origine de certains de ses produits
(à marque U) et qui se positionne de plus en plus comme le défenseur du
« made in France » parmi les acteurs de la grande distribution.
Une tendance qui ne risque pas de disparaître face aux
crises alimentaires comme Findus ou dernièrement Ikéa, qui nous laissent penser
une fois de plus que les circuits locaux en étant plus courts restent les plus
fiables et les meilleurs.