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mardi 10 juin 2014

Des assiettes ludiques pour "faire" manger des légumes aux enfants !

Il est parfois difficile de faire manger des légumes aux enfants. Les nutritionnistes nous rappellent cependant combien il est important de proposer aux enfants des assiettes équilibrées et variées. La diversification peut commencer dès l'âge de 4 mois dans le biberon, mais elle commence en général sous la forme de purée vers 9 mois.  Après 1 an, tous les légumes peuvent être proposés aux enfants sous différentes formes (on recommande que les légumes secs soient proposés en purée). 

Dès un an, mais surtout après 2 ans, un enfant peut exprimer un refus de manger un produit. Cette période charnière de l'alimentation est importante, d'autant plus importante que certains enfants peuvent craindre la nouveauté (on parle de néophobie alimentaire) et refusent de manger des produits qui leur sont inconnus. Plus le répertoire alimentaire de l'enfant est grand, moins importante sera la néophobie. 

Pour aider à construire le répertoire alimentaire des enfants (et des plus vieux), les designers proposent des assiettes qui permettent aux enfants d'appréhender les légumes. 

FOOD FACE 

Designer : Jason Amendolara




Assiette petite fille
Assiette petit garçon



 Boguslaw Sliwinski 

Propose plusieurs séries d'assiettes ludiques.






Depuis 2011 (et peut être même avant), on sait que les enfants et les adultes ne partagent pas la même appréciation de la composition d'une assiette. Les préférences d'un enfant sont pour une présentation périphérique des aliments, alors que les adultes préfèrent une présentation centrale. Par ailleurs, les enfants sont sensibles comme les adultes aux couleurs... mais, une assiette idéale doit en contenir 6 couleurs différentes pour un enfant et uniquement 3 pour un adulte (lire l'étude suivante)



Soignons la présentation ! On mange aussi avec les yeux. Même lorsque l'on est un enfant !



samedi 27 avril 2013

Le petit-déjeuner en perte de vitesse !

Pascale Hebel, dans le cahier n° 259 de Consommation et Mode de vie du CREDOC (avril 2013), nous livre son diagnostic sur l'évolution du petit-déjeuner en France auprès de différentes catégories (enfants de 3 à 12 ans, adolescents 13 à 19 ans, adultes 20 ans et plus). Depuis 2003 le petit-déjeuner serait en perte de vitesse, plus particulièrement dans la semaine. Ce cahier montre également les effets sur les autres repas de la journée ou les encas du petit-déjeuner et de sa composition. En sept ans, la proportion des petits-déjeuners pris seuls en semaine s'est également accrue, cela dans toutes les catégories de la population. Cette augmentation ne peut pas être totalement imputable à l'augmentation des adultes vivants seuls. Le week-end... les choses semblent différentes.

lundi 25 février 2013

Fruits: l'occasion fait le larron....

Il y a des années que j'ai fait mien ce dicton lorsqu'il s'agit de faciliter la consommation des fruits par les jeunes enfants. Lors de recherches sur les jeunes et la consommation de fruits, j'avais été confronté à un paradoxe : les jeunes aiment souvent les fruits, mais ils en consomment peu. Mais ce paradoxe est bien facile à expliquer : les fruits et les jeunes ne fréquentent pas toujours les mêmes lieux ! Si l'occasion ne se présente pas, alors point de larron. 

Plusieurs recherches montrent qu'il n'est pas difficile d'augmenter la consommation des fruits par les enfants dans les cantines.  Uniquement quelques petites modifications sont nécessaires.  C'est, par exemple, ce que Andrew S. Hank et ses collègues de centre de recherche comportementale de Cornell ont réalisé. En moins de 3 heures et pour moins de 50 $, ils ont changé la manière de présenter les fruits dans les cantines de deux écoles primaires (à proximité des caisses, dans des compotiers au design agréable, etc.) et de les mettre en avant par l'intermédiaire de messages incitant de manière subtile à la consommation (« Avez-vous envie d'essayer une pomme ? »). La consommation des fruits et des légumes a augmenté respectivement de 18 % et de 25 % avec les nouveaux arrangements. 

Ces types de changements sont des applications du principe qualifié, en science du comportement,  de «paternalisme libertaire». Il s'agit d'influencer favorablement les bons choix par le biais d'indices, tout en préservant la liberté de choix.

Il faut souvent peu de choses pour changer le monde !      

lundi 31 décembre 2012

Les repas familiaux : un bon moyen pour augmenter la consommation des enfants en fruits et des légumes


Le 20 décembre 2012, les chercheurs de l'Université de Leeds ont publié  dans le Journal of Epidemiology & Community Health les résultats d'une étude sur l'alimentation des enfants en âge d'aller à l'école primaire. Leur étude est particulièrement focalisée sur la consommation des cinq portions de fruits et de légumes (400 g) recommandées par l'Organisation Mondiale de la Santé chez les enfants de Grande Bretagne.

Les statistiques réalisées sur 2 400 enfants environ montrent que 63% des enfants ne consomment pas les quantités recommandées par l'OMS. Cependant, les quantités de fruits et légumes consommées varient substantiellement selon plus paramètres:
  1. Les enfants qui mangent à table en famille consomment en moyenne 125 g de plus que les enfants qui ne mangent jamais en famille.
  2. Dès lors que les enfants mangent un ou deux repas en famille à table par semaine alors leur consommation est supérieure de 95 g à celle des enfants qui ne mangent jamais à table en famille.
  3. Dans les familles où les parents déclarent consommer des fruits et des légumes tous les jours, les enfants consomment 80 g de plus que leurs homologues issus des familles qui déclarent consommer rarement des fruits et des légumes.
  4. Les enfants dont les parents coupent les fruits et les légumes consomment une portion de plus que les autres enfants.
Les repas pris en famille apparaissent donc comme un excellent moyen de favoriser une consommation alimentaire équilibrée chez de jeunes enfants précise le Professeur Cade, l'un des chercheurs. Cet aspect est d'autant plus important que l'on suspecte que les habitudes alimentaires, bonnes ou mauvaises, s'établissent à cet âge là. D'autres études montrent qu'il existe bien une forme de mimétisme entre les convives. Encore fait-il que l'on copie un bon modèle alimentaire !

Le résultat le plus surprenant est l'effet de levier qu'un très petit nombre de repas à table pris en famille pourrait avoir sur la consommation de fruits et légumes des jeunes enfants:

“Modern life often prevents the whole family from sitting round the dinner table, but this research shows that even just Sunday lunch round the table can help improve the diets of our families,” said Dr Meaghan Christian, who conducted the study as part of her PhD.

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