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vendredi 29 août 2014

On grignote maintenant pendant les repas ! Où est passé le snacking d'antan ?

L'article de Kacey Culliney du 27 aout 2014 dans la lettre d'information de BackeryandSnacks.com présente les récentes évolutions autour des produits de grignotage (aux USA?) chez les jeunes. Dans les années 1980, 70% des personnes interrogées  évitaient le snacking, aujourd'hui cette position c'est inversée. Mais, Darren Seifer de NPD, précise surtout que les produits de grignotage font leur apparition dans les repas. Auparavant, il y avait autour du plat principal des plats d'accompagnement. Mais, ils disparaissent progressivement. Trop long à préparer, trop de vaisselle à laver, etc. Ils sont en fait remplacé par les produits de grignotage. La frontière entre les produits pour le repas et les produits de grignotage est donc en train de disparaitre à l'avantage des seconds. 

L'article suggère que les produits de grignotage bons pour la santé seront probablement en vogue auprès des jeunes (moins de 37 ans). Ils sont plus sensibles à la santé par l'alimentation que leurs ainées. L'article envisage l' "Healthful convenience" comme une tendance croissante.  A suivre!

vendredi 24 mai 2013

Préparer le repas ou faire des exercices physiques : il faut choisir !

Le temps est une denrée rare. Nous le savons bien. Une équipe de recherche d'Ohio State University conduite par Rachel Tumin a mis le doigt sur des arbitrages intéressants. À l'aide des données d'une enquête sur la manière dont les adultes américains utilisent leur temps, l'équipe a analysé les habitudes de plus de 110 000 adultes. Les données proviennent d'enquêtes réalisées entre 2003 et 2010.

Les chercheurs ont découvert que le temps consacré à la préparation des repas et le temps consacré à l'exercice physique, deux moyens complémentaires pour se maintenir en bonne santé, se substituaient l'un à l'autre. Ce résultat est constant entre plusieurs catégories : célibataires, personnes vivant en couple, avec ou sans enfants. Chez les hommes célibataires, un mécanisme "tout ou rien" semble même fonctionner : Si je prépare le repas, alors pas de sport ce jour-là. On sait depuis le premier billet dans ce blog de Sixtine Vienne sur le marketing genré, que les cerveaux des hommes et des femmes ne fonctionnent pas de la même manière, conduisant à des aptitudes différentes et à des comportements dans des environnements différenciés.  

Les chercheurs pensent que les pouvoirs publics devraient offrir des recommandations prenant en considération les contraintes de temps pesant sur les adultes et probablement mentionner les priorités.  

samedi 27 avril 2013

Le petit-déjeuner en perte de vitesse !

Pascale Hebel, dans le cahier n° 259 de Consommation et Mode de vie du CREDOC (avril 2013), nous livre son diagnostic sur l'évolution du petit-déjeuner en France auprès de différentes catégories (enfants de 3 à 12 ans, adolescents 13 à 19 ans, adultes 20 ans et plus). Depuis 2003 le petit-déjeuner serait en perte de vitesse, plus particulièrement dans la semaine. Ce cahier montre également les effets sur les autres repas de la journée ou les encas du petit-déjeuner et de sa composition. En sept ans, la proportion des petits-déjeuners pris seuls en semaine s'est également accrue, cela dans toutes les catégories de la population. Cette augmentation ne peut pas être totalement imputable à l'augmentation des adultes vivants seuls. Le week-end... les choses semblent différentes.

lundi 31 décembre 2012

Les repas familiaux : un bon moyen pour augmenter la consommation des enfants en fruits et des légumes


Le 20 décembre 2012, les chercheurs de l'Université de Leeds ont publié  dans le Journal of Epidemiology & Community Health les résultats d'une étude sur l'alimentation des enfants en âge d'aller à l'école primaire. Leur étude est particulièrement focalisée sur la consommation des cinq portions de fruits et de légumes (400 g) recommandées par l'Organisation Mondiale de la Santé chez les enfants de Grande Bretagne.

Les statistiques réalisées sur 2 400 enfants environ montrent que 63% des enfants ne consomment pas les quantités recommandées par l'OMS. Cependant, les quantités de fruits et légumes consommées varient substantiellement selon plus paramètres:
  1. Les enfants qui mangent à table en famille consomment en moyenne 125 g de plus que les enfants qui ne mangent jamais en famille.
  2. Dès lors que les enfants mangent un ou deux repas en famille à table par semaine alors leur consommation est supérieure de 95 g à celle des enfants qui ne mangent jamais à table en famille.
  3. Dans les familles où les parents déclarent consommer des fruits et des légumes tous les jours, les enfants consomment 80 g de plus que leurs homologues issus des familles qui déclarent consommer rarement des fruits et des légumes.
  4. Les enfants dont les parents coupent les fruits et les légumes consomment une portion de plus que les autres enfants.
Les repas pris en famille apparaissent donc comme un excellent moyen de favoriser une consommation alimentaire équilibrée chez de jeunes enfants précise le Professeur Cade, l'un des chercheurs. Cet aspect est d'autant plus important que l'on suspecte que les habitudes alimentaires, bonnes ou mauvaises, s'établissent à cet âge là. D'autres études montrent qu'il existe bien une forme de mimétisme entre les convives. Encore fait-il que l'on copie un bon modèle alimentaire !

Le résultat le plus surprenant est l'effet de levier qu'un très petit nombre de repas à table pris en famille pourrait avoir sur la consommation de fruits et légumes des jeunes enfants:

“Modern life often prevents the whole family from sitting round the dinner table, but this research shows that even just Sunday lunch round the table can help improve the diets of our families,” said Dr Meaghan Christian, who conducted the study as part of her PhD.

dimanche 2 octobre 2011

Qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre la restauration scolaire

Le dimanche 02 octobre 2011 ont été publiés au Journal Officiel le décret et l'arrêté du 30 septembre 2011 relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre des cantines scolaires.

Ces deux textes mettent en exergue la structure du repas (plat principal et sa garniture, produit laitier, une entrée et/ou un dessert), la taille des portions (qui doit être adaptée au type de plat et à l'age du convive) et la variété des repas. Celle-ci sera appréciée sur la base de la fréquence de présentation des plats servis au cours de 20 repas successifs. Par ailleurs, le sel et les sauces (mayonnaise, ketchup, vinaigrette) ne sont plus autorisée en libre service. Le pain et l'eau sont ad libitum.

Les objectifs nutritionnels sont d'assurer un meilleure contrôle de l'apport en sucres, matières grasses, protéines, fibres, calcium et vitamines.

mardi 13 septembre 2011

23 septembre : première édition de la fête nationale de la gastronomie

En 2010 l'UNESCO a inscrit le repas gastronomique français sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. On apprend sur le site de cette institution que [...] parmi ses composantes importantes figurent : le choix attentif des mets parmi un corpus de recettes qui ne cesse de s’enrichir ; l’achat de bons produits, de préférence locaux, dont les saveurs s’accordent bien ensemble ; le mariage entre mets et vins ; la décoration de la table ; et une gestuelle spécifique pendant la dégustation (humer et goûter ce qui est servi à table). Le repas gastronomique doit respecter un schéma bien arrêté : il commence par un apéritif et se termine par un digestif, avec entre les deux au moins quatre plats, à savoir une entrée, du poisson et/ou de la viande avec des légumes, du fromage et un dessert. Des personnes reconnues comme étant des gastronomes, qui possèdent une connaissance approfondie de la tradition et en préservent la mémoire, veillent à la pratique vivante des rites et contribuent ainsi à leur transmission orale et/ou écrite, aux jeunes générations en particulier. Le repas gastronomique resserre le cercle familial et amical et, plus généralement, renforce les liens sociaux [...].

C'est pour, au moins maintenir, si ce n'est enrichir notre patrimoine que Frédéric Lefebvre, Secrétaire d'État chargé du Commerce, a annoncé l'organisation d'une Fête nationale de la Gastronomie le 23 septembre prochain. Presque 3000 évènements mettront en relief auprès du public un aspect du repas gastronomique à la française.

Vous pourrez également découvrir d'autres aspects du patrimoine français les 17 et 18 septembre lors des traditionnelles journées européennes du patrimoine.

Voir ci-dessous la vidéo du repas gastronomique des Français de la candidature.


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