Affichage des articles dont le libellé est nutrition. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est nutrition. Afficher tous les articles

jeudi 13 décembre 2012

Les légumes secs sont bons pour la santé

Dry beans and peas
Souvent la première image qui vient en tête lorsque l'on évoque les légumes secs est un plat de lentilles à la cantine ou bien un cassoulet ou encore une bonne blague sur la flatulence. 

Mais les légumes secs possèdent un grand nombre de vertus nutritionnelles. Il s'agit en premier lieu d'une excellente source de protéines, à faible teneur en matières grasses et à forte densité nutritionnelle (minéraux et fibres alimentaires que nous consommons en quantité insuffisante).

Plusieurs études récentes ont montré le rôle positif des légumes secs dans le contrôle du diabète de type II. Une consommation quotidienne a rapidement des effets positifs sur le cholestérol et les triglycérides...



Les légumes secs ont même récemment fait la Une d'un grand magazine. Et un dernier avantage : leur prix !



samedi 1 décembre 2012

Ostéoporose et huile d'olive

Avec l'âge, chez les hommes et comme chez les femmes, la masse osseuse diminue et la microarchitecture de l'os est altérée. La solidité des os est alors affectée. Les risques de fractures augmentent.

Des études épidémiologiques ont montré que l'incidence de l'ostéoporose est plus faible dans le bassin méditerranéen. Le régime méditerranéen est plutôt riche en fruits et légumes et l'huile d'olive y est prépondérante. Les nutritionnistes ont cherché à savoir si la consommation d'huile d'olive pourrait affecter l'incidence de l'ostéoporose.

Une équipe de chercheurs, dirigée par le Dr José Manuel Fernández-Real de l’hôpital de Girona en Espagne, ont mis en oeuvre une étude randomisée afin d'évaluer ce lien. Les participants, des hommes âgés de 55 à 80 ans, font déjà partie d'une cohorte auprès de laquelle les bénéfices supposés du régime méditerranéen sur les maladies cardiovasculaires sont étudiés. Les participants ont été répartis en 3 groupes. Les membres du premier groupe suivaient un régime méditerranéen avec un mélange de fruits secs, le second suivait un régime méditerranéen avec de l'huile d'olive vierge et le troisième suivait un régime méditerranéen réduit en matière grasse. L'étude a été effectuée sur une période de 2 ans. Les chercheurs ont découvert que la consommation d'huile d'olive affecte la physiologie osseuse. Ainsi, la concentration d'ostéocalcine a augmenté dans le groupe 2. Cette molécule favorise la fixation du calcium. Par ailleurs, les chercheurs ont noté que la concentration sérique de calcium diminuait pour les groupes 1 et 3, alors qu'elle se maintenait pour le groupe 2. Ces deux résultats suggèrent que l'huile d'olive pourrait jouer un rôle favorable dans la prévention de l'ostéoporose dans le cadre d'un régime méditerranéen.


“A Mediterranean Diet Enriched with Olive Oil is Associated with Higher Serum Total Osteocalcin Levels in Elderly Men at High Cardiovascular Risk,” October 2012, JCEM.



vendredi 30 novembre 2012

When East Meets West ! Découvrir le nouveau partenariat de Nestlé dans la médecine Chinoise

When East Meets West !



Nestlé a annoncé le 28 novembre 2012 la création d'une coentreprise (50/50) avec le groupe Pharmaceutique et de la santé Chinois Chi-Med. PSN (Nutrition Science Limited Partners) fera des recherches, développera et commercialisera des produits nutritionnels et médicinaux à base de plantes. Chi-Med possède une bibliothèque contenant plus de 50 000 extraits et de plus 1 200 différentes plantes médicinales. La première cible : la sphère gastro-intestinale.  

Voir la vidéo : Luis Cantarell, président et chef de la direction de Nestlé Health Science s'exprime sur ce partenariat.

lundi 26 novembre 2012

Bio or not Bio ! Quels effets sur les aliments ?

Crystal Smith-Spangler, MD, MS; Margaret L. Brandeau, PhD; Grace E. Hunter, BA; J. Clay Bavinger, BA; Maren Pearson, BS; Paul J. Eschbach; Vandana Sundaram, MPH; Hau Liu, MD, MS, MBA, MPH; Patricia Schirmer, MD; Christopher Stave, MLS; Ingram Olkin, PhD; and Dena M. Bravata, MD, MS... sont les auteurs d'une récente revue systématique des évidences sur le sujet épineux des avantages relatifs des produits issus de l'agriculture biologique par rapport à ceux issus de l'agriculture conventionnelle. Ils ont cependant limité leur étude aux aspects santé et sécurité des aliments issus de l'agriculture biologique. (lire le résumé sur le site du journal Annals of Internal Medecine)

Les auteurs ont essayé de répondre à cette question en reprenant les résultats de plus de 200 études publiées sur ce sujet en langue anglaise. 17 de ces études portent sur des sujets humains et 223 études portent sur les aliments eux-mêmes. Elles sont toutes fondées sur des comparaisons entre des produits bio et leurs équivalents conventionnels.

Les auteurs ont constaté trois différences majeures :
  1. Le taux en phosphore est significativement supérieur pour les produits bio.
  2. Le risque de contamination par les résidus de pesticides détectables sont de 30% plus faibles pour les produits issus de l'agriculture biologique. Mais, les niveaux de contamination supérieurs aux limites autorisées sont en petit nombre.
  3. Les germes susceptibles de contaminer les aliments carnés (poulet et porc) semblent plus résistants aux traitements antibiotiques lorsqu'ils sont isolés sur des produits conventionnels. La différence en niveau de risque est de 33%.
Les auteurs concluent :


The published literature lacks strong evidence that organic foods are significantly more nutritious than conventional foods. Consumption of organic foods may reduce exposure to pesticide residues and antibiotic-resistant bacteria.

Note:
Le risque relatif peut être particulièrement trompeur. Ici on indique une différence de risque de 30%. Voici un exemple qui montre combien cette différence de risque induire en erreur. Les médicaments A et B ont des effets secondaires dans certains cas. En prenant le médicament A on a deux fois plus de chance d'être affecté par les effets secondaires qu'avec le médicament B (Différence 100%). Cependant le risque est de 1 pour 1 000 000 dans le cas du médicament B et donc de 2 pour 1 000 000 traitements. Le risque absolu donne une autre perspective.  

  


mercredi 19 septembre 2012

Alimentation - France - USA : 0 - 0 !

Le CREDOC a réalisé des analyses comparatives de l'alimentation en France et aux États-Unis. Il nous en livre les résultats dans deux documents qui sont présentés sur leur site internet.

En substance : quoique le modèle alimentaire français soit différent du modèle alimentaire aux États-Unis, il semble que les régimes alimentaires convergent. Convivialité, respects des horaires fixes et structuration des repas autour de trois plats définissent le modèle alimentaire français. Autonomie, choix rationnel et éduqué (c'est-à-dire, à partir d'une information objective et complète) sont les composantes essentielles du modèle alimentaire aux États-Unis qui réduite l'alimentation à la fonction nutritionnelle. Le modèle alimentaire français se distingue par des prises alimentaires moins fréquentes (3,9 par rapport à 5,5) et plus variées (16,8 produits sur 2 jours contre 13,6). Cependant, cette moyenne nationale cache des diversités générationnelles préoccupantes. Les enquêtes alimentaires révèlent une forte baisse de la diversité alimentaire chez les enfants de 3 à 14 ans qui passent, en 3 ans, de 11 à 9 produits des 5 principaux groupes alimentaires consommés sur trois jours. Cela laisse penser que les problèmes de santé associés à l'alimentation sont devant nous. Cette étude indique que les jeunes adultes (21 à 34 ans) et les plus de 65 ans ont en France par rapport aux États-Unis une alimentation de qualité nutritionnelle inférieure. Le régime alimentaire des adolescents français semble quant à lui plus équilibré que celui de leurs homologues. Les chercheurs du CREDOC considèrent que le modèle alimentaire français, que l'on pouvait associer à une faible prévalence de l'obésité, fait face aujourd'hui à un risque d'affaiblissement.      

jeudi 24 mai 2012

Bien manger coute cher ! vraie ou fausse idée?

Dans le cahier N°4 de la Chaire Européenne Filière d'Excellence Alimentaire de l'ESSEC Perrine Nadaud s'était interrogée sur le montant du budget d'un régime alimentaire idéal (équilibré sur le plan nutritionnel, diversifié, etc.).


Ce cahier là intitulé « Une alimentation équilibrée coûte cher : Mythe ou réalité ?" est disponible gratuitement auprès de Christine Cantrel (cantrel@essec.edu) en format électronique.


Le public considère souvent que bien manger, c'est-à-dire en accord avec les recommandations nutritionnelles, est particulièrement onéreux. Les fruits et les légumes qui devraient occuper une part substantielle du régime alimentaire sont considérés comme particulièrement chers. Mais cette appréciation, largement partagée, est-elle réellement fondée ? C'est aussi la question que deux économistes du ministère de l'Agriculture des USA se sont posée. Elles ont comparé les prix des produits nutritionnellement corrects à ceux des produits moins sains. Pour former un jugement objectif, elles ont utilisé trois critères : le prix de la calorie, le prix pour 100 GR et le prix pour une portion consommable (par exemple après épluchage). Finalement, elles ont estimé le coût de la portion recommandée selon les normes nutritionnelles en vigueur aux États-Unis. Les trois premiers critères peuvent être utilisés indépendamment du régime alimentaire adopté. Le troisième donne une idée du prix pour une portion moyenne. La portion moyenne est calculée sur la base des données de la consommation réelle des Américains. La portion peut être substantiellement différente d'une personne à l'autre. Les auteurs indiquent que les produits les plus énergétiques sont souvent consommés sous la forme de grandes portions.

Leur étude présente un autre intérêt : celui de montrer qu'il existe une différence substantielle de prix au sein d'une même catégorie de classe de produits (comme la classe des produits laitiers).

Le graphique ci-dessous (extrait de leur rapport) donne une bonne idée des résultats entre les différents groupes alimentaires. Les « Moderation Foods » sont les produits régulièrement consommés, mais dont le profit nutritionnel n'est pas idéal (trop gras, trop sucré ou trop salé).

Le lecteur notera la grande différence de prix au sein d'une même famille (exprimé sous la forme de gradients de couleur dans chacune des barres).

Le prochain graphique indique quel est le coût (sur l'axe des abscisses) nécessaire pour satisfaire aux recommandations alimentaires par groupe d'aliments (par exemple, selon la pyramide alimentaire) avec des produits les moins coûteux de chacune des familles. Le prix le plus élevé dans le graphique est le prix « moyen » du marché. Plus précisément, 50 % des produits ont un prix inférieur au prix à partir de la ligne 50 et 50 % des produits ont un prix supérieur.

Cette étude montre qu'il n'est pas aisée de répondre à la question du prix d'une formule alimentaire en prenant en compte ce que les consommateurs voient du prix des produits (le prix au kilo). Elle souligne à nouveau le fait que les produits les moins chers sont en général ceux qui sont les plus denses sur le plan énergétique, mais de moindre densité nutritionnelle.

Lire cette étude au format pdf : Are Healthy Foods Really More Expansive ?

lundi 31 octobre 2011

Vivre ma vie aux USA avec 40 $ de coupons alimentaires par semaine

Afin de savoir si les aides alimentaires pour les plus démunis sont suffisantes, de nombreuses associations non gouvernementales ont proposé aux élus fédéraux, nationaux ou locaux ou plus généralement à tous les Américains de participer au FOOD STAMPS CHALLENGE.

Ce challenge consiste à se nourrir, pendant une période limitée, à partir des uniques subsides dont disposent souvent les plus démunis, à savoir les coupons alimentaires (Food Stamps). Ce programme dont le nom officiel est SNAP (Supplemental Nutrition Assistance Program) est un programme fédéral de la sécurité sociale souvent géré localement. Comme dans de nombreux pays fortement endettés, les États-Unis cherchent à réduire leurs dépenses budgétaires et leur déficit. Beaucoup d'organisations non gouvernementales pensent que le SNAP pourrait être sélectionné par le comité mixte du congrès pour la réduction du déficit. Celui-ci doit remettre ses propositions à la fin du mois de novembre.

Jusqu'à présent, 11 représentants, par ailleurs tous membres du parti démocrate, ont accepté de participer à ce challenge. Le représentant Joe Courtney du D-Connecticut a accepté de participer au challenge de la coalition des églises contre la pauvreté avec son épouse Audrey. Il a fait part de son expérience par l'intermédiaire de son blog à tous les Américains. Une phrase résume bien l'expérience du représentant : « We are a little hungry, and we definitely always look forward to the next meal. »

Une idée qui ne manquera pas d'intéresser ceux qui défendent le programme Européen d'Aide aux plus Démunis (PEAD) dont le budget pourrait être réduit de plus de 50 %.





dimanche 2 octobre 2011

Qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre la restauration scolaire

Le dimanche 02 octobre 2011 ont été publiés au Journal Officiel le décret et l'arrêté du 30 septembre 2011 relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre des cantines scolaires.

Ces deux textes mettent en exergue la structure du repas (plat principal et sa garniture, produit laitier, une entrée et/ou un dessert), la taille des portions (qui doit être adaptée au type de plat et à l'age du convive) et la variété des repas. Celle-ci sera appréciée sur la base de la fréquence de présentation des plats servis au cours de 20 repas successifs. Par ailleurs, le sel et les sauces (mayonnaise, ketchup, vinaigrette) ne sont plus autorisée en libre service. Le pain et l'eau sont ad libitum.

Les objectifs nutritionnels sont d'assurer un meilleure contrôle de l'apport en sucres, matières grasses, protéines, fibres, calcium et vitamines.

jeudi 1 septembre 2011

Des yogourts pour lutter contre la dépression ?


Il y a quelques années, un ami m'avait offert un ouvrage intitulé "Et si ça venait du ventre?" de Pierre Pallardy. L'auteur clamait que notre ventre est notre second cerveau et que fatigue, dépression, maux de dos, insomnie, problèmes sexuels... ces troubles fonctionnels sont liés directement à la mauvaise santé de notre ventre. Quand on a mal au ventre, notre cerveau souffre. Et réciproquement.

L'absence de références scientifiques, un titre sous la forme d'une question, des promesses trop belles et abondantes... Cet ouvrage m'avait donc à l'époque semblé être une belle histoire que l'on raconte des gens trop crédules. Et je l'avais remisé dans ma bibliothèque.

Dans un article intitulé "Ingestion of Lactobacillus strain regulates emotional behavior and central GABA receptor expression in a mouse via the vagus nerve" et publié dans PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences) le 29 aout 2011, les auteurs ont testé sur des rats l'effet d'une souche de lactobacille sur l'anxiété et la dépression.

Les auteurs ont découvert qu'une alimentation enrichie en Lactobacillus rhamnosus pouvait altérer l'expression des récepteurs du GABA, l'un des plus importants neurotransmetteurs du système nerveux central, et affecter une anxiété et une dépression induite chez le rat. Par ailleurs, les auteurs ont montré que le nerf vague assurait probablement la transmission entre le système digestif au sein duquel les bactéries agissent et le cerveau.

Il semblerait donc que cette souche permet de traiter une anxiété chronique ou une dépression induite, mais on ne connait pas leur rôle dans la prévention de ces deux troubles. On peut penser que cette étude va relancer l'intérêt que l'on porte au yogourt... et remettre au goût du jour le livre de Pierre Pallardy.



mardi 30 août 2011

Le Chocolat, c'est bon ... pour la santé aussi!

L'imaginaire collectif attribue au chocolat des vertus psychologiques. Mais ce que l'on sait moins, c'est que le chocolat pourrait avoir d'autres bénéfices pour la santé. Dans un article publié dans le British Medical Journal (BMJ) le 29 aout 2011, des chercheurs de l'université de Cambridge concluent que la consommation accrue de chocolat réduit le risque de maladie cardiovasculaire de 37%, celui de diabète de 31% et celui d'accident vasculaire cérébral de 29%. Ces résultats sont le fruit d'une méta-analyse.

Ces effets pourraient être imputables à la richesse du chocolat en polyphénols. Les chercheurs indiquent que les bénéfices du chocolat sont à mettre en relief avec les inconvénients des produits chocolatés du commerce qui sont souvent riches en énergie (sucre et matière grasse).

Les carnets du blog les plus consultés

Membres