Affichage des articles dont le libellé est gaspillage. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est gaspillage. Afficher tous les articles

mardi 19 septembre 2017

Vert c'est bon, rouge on évite de manger le produit !

J'avais publié il y a plusieurs mois un billet en défaveur de l'étiquetage nutritionnel selon un système de feux tricolores. J'ai personnellement plaidé contre ce système dans un billet publié sur le site ESSEC Knowledge.  Je trouvais que ce système s'opposait à l'éducation nutritionnelle qui me semble une bien meilleure option pour permettre à nos concitoyens de faire des choix alimentaires en toute connaissance de cause et en toute liberté. N'est-ce pas là le principe essentiel d'une bonne éthique personnelle : faire des choix en toute connaissance. 

Aujourd'hui, j'ai pris connaissance de l'interview sur BFMTV du directeur de la société Cryolog. Celle-ci propose des étiquettes fonctionnelles permettant d'assurer aux consommateurs qu'un produit est encore consommable. Vert c'est Bon, rouge on évite de manger le produit. La Date Limite de consommation a bien des avantages, mais elle a aussi quelques inconvénients. Cher Consommateur, imaginez que vous achetez un produit dans une grande surface avec une DLC de 4 jours. Mais, que rentrant à la maison, vous décidez de faire un détour pour rencontrer l'un de vos amis... la conversation, passionnante, s’éternise. Votre ami vous invite à partager son repas… Et vos courses sont restées plus longtemps que prévu dans le coffre de votre voiture....Vos produits sont-ils toujours bons ? Comment le savoir ? Les jeter (par précaution) et vous regretterez les instants de grande convivialité avec votre ami... Les consommer n'est ce pas prendre un risque ! 

Les étiquettes développées par la société Cryolog peuvent vous apporter une réponse... Cette étiquette change de couleur pour vous informer que la chaîne de froid a été interrompue... (cela vous le savez déjà !)... et que cette interruption a été problématique (ou ne l'a pas été) pour la qualité sanitaire de votre produit. Comment cela fonctionne-t-il ? Je vous invite à le découvrir en écoutant l'interview du directeur de Cryolog sur BFMTV en suivant ce lien.





lundi 11 novembre 2013

Contribuez à la Lutte contre le gaspillage alimentaire !

Le 14 juin 2013, le gouvernement français a lancé le Pacte National de Lutte contre le Gaspillage Alimentaire, une initiative collective pour le réduire le gaspillage alimentaire. Chaque foyer jette 20 à 30 kg de nourriture par an. Cela représente une somme d'environ 400€.


Nous avons souhaité contribuer au Pacte National en prenant l'initiative suivante:


  •  Recueillir les astuces pour lutter contre le gaspillage. Chacun d'entre nous met déjà en oeuvre dans son foyer, souvent avec beaucoup de succès, quelques astuces. Certaines restent très probablement encore inconnues dans d'autres foyers. 
  •  Transmettre ces astuces à d'autres foyers dans l'espoir qu'elles soient connues, puis adoptées par le plus grand nombre. Les astuces proposées seront présentées dans les pages du site Contribuez à la lutte contre le gaspillage alimentaire.


 Par avance, nous vous remercions de votre contribution à cette oeuvre d'intelligence collective pour la Lutte contre le Gaspillage Alimentaire.


Déposer une astuce : suivre le lien vers le questionnaire en ligne. Remplir le formulaire ne prend que quelques minutes. Aucune réponse n'est obligatoire. Vos astuces seront proposées sur le site dans les jours suivants.

Vous pouvez également vous abonner aux flux des astuces afin de vous tenir au courant des dernières astuces.


Olivier Fourcadet

mercredi 16 octobre 2013

16 Octobre 2013 - Journée nationale anti-gaspillage

Appliquons le principe de conservation des masses d'Antoine Lavoisier:
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" 

Une campagne - de l'humour pour un sujet préoccupant.



Découvrez le site du gouvernement et la campagne nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire.



dimanche 2 décembre 2012

Lutter contre le gaspillage alimentaire

Bruno Lhoste, auteur de la « Grande (sur-) bouffe », pour en finir avec le gaspillage alimentaire, pose l'équation du gaspillage alimentaire qu'il résume en un mot : TROP!  Nous cuisinons TROP par rapport à ce que nous mangeons ! Nous achetons TROP par rapport à ce que nous cuisinons ! Les distributeurs achètent TROP par rapport à ce qu'ils vendent ! Les producteurs produisent TROP par rapport à ce qu'ils vendent ! C'est effectivement ce que l'on appelle le gaspillage ! Bruno Lhoste nous apprend que c'est en fait 180 % des besoins nutritionnels de la population française qui sont commercialisés.

Le constat est déjà bien connu en France comme à l'étranger (lire deux de mes billets : les données du gaspillage alimentaire en France, les données du gaspillage alimentaire aux USA). Au gaspillage alimentaire, on peut ajouter celui de l'eau.

Bruno Lhoste propose, dans la revue l'écologiste, « trois principes qui, appliqués simultanément, peuvent créer des boucles vertueuses territoriales » (?)

P comme Proximité : elle vise à relocaliser la majeure partie de la production et de la transformation alimentaire.

Q comme Qualité : elle vise à consommer moins, mais mieux et à améliorer sa santé sans se ruiner.

S comme Solidarité : elle est un nouveau mode de collaboration entre les acteurs de la filière, passant par une meilleure compréhension des besoins de chacun.

Ces trois principes, nous apprend Bruno Lhoste, se matérialisent déjà au travers des AMAP, du réseau biocoop, du slowfood... 

Personnellement, je reste sur ma faim ! Que certaines organisations de filières entre les producteurs et les consommateurs soient plus efficientes que d'autres, cela me semble une évidence. Nos grands-parents ne jetaient absolument rien (ou presque) ! Ils prélevaient les quantités dont ils avaient besoin directement dans leur jardin (circuit ultra court). Le surplus du jardin était probablement offert aux voisins ou bien mis en conserve. Les pertes étaient nulles. Ils disposaient aussi de beaucoup de temps et, avec l'exposition au grand air, leurs appétits n'étaient pas négligeables. Et puis les poules, les lapins, les chiens et les chats étaient un excellent moyen de recycler les épluchures et les surplus de la table. En attendant ce retour vers le passé qu'elles sont les solutions pour nous qui sommes en majorité urbains. Souvent les solutions proposées ne prennent en considération que la composante alimentaire de notre vie sans s'occuper des autres.

Peut-on généraliser des solutions qui aujourd'hui semblent très marginales ? Si oui, comment y parvenir ?  Quelles sont les autres alternatives ? Voici des questions pour lesquelles nous aimerions disposer de bonnes réponses !


        

jeudi 23 août 2012

Pour 120 milliards d'euros ...

De quoi s'agit-il ? Du montant de la dette de la Grèce ? Du déficit budgétaire de la France ? ... Non ! Il s'agit d'une estimation du montant des pertes alimentaires aux USA entre la fourche et la fourchette. D'après le rapport de Dana Gunders du Natural Resources Defense Council (NRDC) publié récemment, 40 % de la production alimentaire des États-Unis terminera sa vie dans une décharge. Cela représente environ 150 milliards d'USD.

Le NRDC est une ONG de plus 1,3 million d'adhérents et elle est dotée d'une équipe de plus de 350 personnes (avocats, scientifiques, etc.) agissant pour préserver l'environnement et, plus généralement, la qualité de vie des Américains. Il n'est donc pas surprenant que ce groupe d'activistes mette en parallèle les ressources (naturelles) utilisées par les filières agroalimentaires pour la production et certains impacts :

  • 10 % du budget énergétique
  • 50 % des terres
  • 80 % de l'eau
  • La mise en décharge des produits non consommée augmente la production de méthane (un gaz à effet de serre).
  • 15 % des aliments mis en décharge serait suffisant pour nourrir 25 millions d'Américains.
Nous avons extrait du rapport de Dana Gunders deux graphiques particulièrement intéressants. Le premier indique quelles sont les filières les plus touchées et le second indique quels étages des filières sont affectés par les pertes. (Source des données FAO 2011, estimations réalisées pour un groupe de pays — USA, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande).







Il est très possible de réaliser des gains à chacun des étages de la filière. Le rapport présente les efforts réalisés par une chaîne de 550 magasins alimentaires (Stop&Shop / Giant) sur la côte Est. À la suite d'un audit, ces deux enseignes ont découvert que les règles du merchandising habituellement partagées par la profession devaient être revisitées en profondeur. En modifiant les règles de présentation des produits, ils ont été capables d'améliorer la satisfaction de leurs clients, d'augmenter leurs ventes et de réduire de 100 millions de dollars le gaspillage, des purs profits pour un distributeur. Cette initiative et d'autres montrent que si l'on accepte de challenger les dogmes anciens, on peut améliorer l'efficience des filières et augmenter son compte d'exploitation. Il s'agit de savoir, comme Franck Riboud l'a suggéré en son temps, faire « RESET. »




  

mardi 13 mars 2012

6ème Forum mondial de l'eau - 22% de fuites

Dans un billet récent, je soulignais l'importance du gaspillage alimentaire des ménages : 12 % de nos achats alimentaires, soit environ 100 kg d'aliments par personne et par an en Europe et aux USA. On pourrait ajouter à celui-ci les pertes entre le champ et le magasin qui peuvent également être substantielles (5 à 25 %).

Ces prochains jours seront, avec le 6e Forum mondial de l'eau (12-17 mars Marseilles), l'occasion de mieux comprendre les enjeux des ressources hydriques. Le chiffre du jour : 22 %. C'est l'estimation des pertes moyennes sur les réseaux de distribution français. Entre le producteur et le robinet, c'est ainsi approximativement un quart de l'eau envoyée dans le réseau qui s'échappe dans la nature. En 2009, le JDD avait publié un palmarès des 57 plus grandes villes françaises. Avec 3,5 %, Paris était le meilleur élève de la classe. Trois villes avaient des pertes supérieures à ..... 30 %.

mardi 8 novembre 2011

Gaspillage alimentaire : 95 - 115 Kg / an et per capita

95 à 115 kg par personne et par an! Telle est la dernière estimation du gaspillage alimentaire dans les pays développés (Europe et USA) publiée par la FAO.

Ce gaspillage est à mettre en relation avec la consommation alimentaire, laquelle est estimée à environ 900 kg par personne et par an. Les pertes alimentaires sont essentiellement imputables au comportement des consommateurs et un défaut de coordination entre les acteurs des filières. Une partie des pertes serait imputable à un défaut d'apparence des produits par ailleurs parfaitement conformes. Une autre partie des pertes serait imputable aux dates optimales de consommation et à la faiblesse de planification des consommateurs.

L'impact économique de ces gaspillages est particulièrement important. Si l'on estime le chiffre d'affaires des IAA en Europe à 1 000 milliards d' euros, alors le gaspillage alimentaire pourrait être estimé entre 50 et 100 milliards d'euros. A titre indicatif le budget de la Politique agricole commune était d'environ 60 milliards d'euros en 2009.



Les carnets du blog les plus consultés

Membres