vendredi 21 avril 2017

L'effet apéritif de l'alcool enfin démontré... chez le rat !


Les recherches de Sarah Cains, Craig Blomelev, Zihaly Kollo, Romeo Racz et Denis Burdakovse se penchent sur l'effet de la consommation d'alcool sur la consommation alimentaire.  

La consommation d'un apéritif pour stimuler l'appétit est mentionnée dès le 5e siècle. Lors d'un repas festif, les convives boivent et mangent souvent plus que nécessaire. La plupart du temps, l'abondance de la consommation est imputée à des causes sociales, la consommation augmentant avec le nombre de convives pour atteindre un plateau vers six convives environ. L'alcool provocant une levée des inhibitions on pourrait également penser que sa consommation affecte la volonté aussi lorsqu'il s'agit de consommation alimentaire. 

La physiologie nous apprend, qu'habituellement, l'ingestion de calories régule l'appétit et l'alcool est produit calorique (l'éthanol utilisé dans l'expérience est le produit le plus calorique après la matière grasse). La consommation d'alcool lors d'un repas devrait donc réduire l'appétit.  Mais, ce n'est pas le cas ! L'équipe s'est interrogée sur la possibilité d'un effet biologique de la consommation de l'alcool sur la consommation alimentaire. Ils ont mis le doigt, chez le rat, sur un mécanisme intéressant. Les neurones Agrp de l'hypothalamus, lesquels accroissent l'appétit du rat en période de disette, sont stimulés par l'alcool. Leur activation, même en absence de besoins énergétiques - c'est-à-dire en dehors de leur champ fonctionnel -- est suffisante pour stimuler l'appétit et cela rapidement. S'il existe de nombreuses différences entre les hommes et les rats, les deux sont équipés de neurones Agrp.




jeudi 20 avril 2017

Atelier ANIA : Alimentation et Numérique le 16 mai 2017 à 14h30

Alimentation & Numérique
16 mai 2017 de 14h30 à 17h00

Cet atelier vise à montrer aux entreprises agroalimentaires  l’apport potentiel du numérique pour leurs activités.

 Y seront présentées :
·       des retombées pratiques de projets numériques, finalisés.
·       des opportunités de soutien financier à leur disposition,
·       les compétences mobilisables en matière de numériques au CNRS et à l’INRA.

Cet atelier est fait pour tous ceux qui sont conscients de l'importance du numérique, qui veulent faire ou qui ont des besoins à exprimer.
Programme

Introduction/Présentation du contexte et de la feuille de route alimentation & numérique
Françoise Gorga (ANIA)

Présentation des outils de financement pour soutenir les projets numériques
Ariane Voyatzakis (Bpifrance)
Claire Legrain (FranceAgriMer)
Marie-Hélène Jouin Mouline (DGE)

Présentations techniques
·       Présentation des compétences au CNRS et à l’INRA sur le numérique
·       Projets menés au sein de ces deux instituts en lien avec l’alimentaire (illustration / état de l’art)
·       Description des projets de recherche de la feuille de route Alimentation Numérique
Pierre-Henri Cros (CNRS/IRIT)
Michael O'Donohue (INRA)


Discussion avec la salle

* *

Cet atelier est fait pour tous ceux qui, conscients de l'importance du numérique, veulent faire ou ont des besoins à exprimer.

Vous souhaitez y participer ?

Merci de vous inscrire directement à Françoise Gorga fgorga@ania.net 
(Directeur de la Recherche et de l'Innovation de l'ANIA)

mercredi 12 avril 2017

Les aires marines protégées au service des pêcheurs !

Il y a quelques jours S.A.S Albert II, Prince de Monaco, recevait dans la principauté plus de 200 spécialistes de l'économie bleue (Monaco Blue Initiative) et des océans lors d'une semaine dédié aux océans (visiter le site de la Monaco Ocean Week). La session 2 de la MBI sur l'Aquaculture et les aires marines protégées (les réserves marines) a été particulièrement intéressante. 

Plusieurs études de cas ont montré l'intérêt économique de protéger un espace maritime. 

À proximité des iles de Columbretes en Espagne, une aire marine totalement protégée, la population de langoustes a augmenté. Les langoustes émigrent jusqu'à 4 kilomètres de l'aire protégée. Les artisans pêcheurs y trouvent de grands bénéfices, puisqu'ils peuvent capturer des animaux de plus grandes tailles et de valeurs marchandes plus élevées. D'autres espèces avec une bonne valeur commerciale, comme les rascasses essaiment en dehors de la zone protégée. 

À Torre Guaceto, en Italie, une population importante de Daurades produit des oeufs et des larves qui vont migrer jusqu'à 100 km de la zone protégée et contribuer au repeuplement d'autres espaces maritimes et au développement de leur économie.

D'autres exemples montrent que la richesse de la biodiversité des aires marines protégées accroit l'attrait touristique d'une région plus particulièrement pour les personnes passionnées de plongée sous-marine.  

La protection et le développement économique ne sont pas antinomiques. 

  

dimanche 2 avril 2017

Une lecture de vacances : Manifeste pour les sols agricoles !

Ce petit livre (70 pages) de Lydia et Claude Bourguignon est, au moins pour tous ceux qui connaissent les auteurs, un plaidoyer pour une agriculture plus soucieuse de la santé des sols. Ce livre offre une perspective abordable aux néophytes sur les sols agricoles, un écosystème complexe aux croisées de la chimie, de la physique et de la biologie. On ne peut que regretter que ses auteurs n'abordent pas de manière plus explicite les interactions entre le sol, sa santé, et les productions végétales de surface... très probablement parce que dans l'esprit des auteurs, il s'agit d'une évidence !

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