mercredi 29 février 2012

RecycleBank : une banque pas comme les autres

Classée N°4 sur la liste des « Next Big Thing » du Wall Street Journal, RecycleBank récompense les consommateurs américains et anglais pour leurs actions quotidiennes pour préserver l'environnement et, plus particulièrement, au travers du Recyclage. En fait, RecycleBank élabore des schémas incitatifs avec des grandes (comme Coca Cola ou Pantene), ou des moins grandes, marques, des commerces, restaurants ou services locaux (par exemple, clubs de fitness) qui récompensent les consommateurs pour leurs actions « vertes. »

Les effets sont particulièrement intéressants pour tous les partenaires. Par exemple, la ville d'Hollywood en Floride a économisé 500 000 $ de coût de gestion des déchets et elle a gagné 250 000 $ de revenu de recyclage en mettant en place avec RecycleBank un système d'incitation. Les consommateurs peuvent gagner jusqu'à 130 $ par an sous la forme de points ou de coupons.

Une partie des récompenses provient de la participation à des « programmes de formation » que l'on peut suivre en ligne et qui sont « offerts » par des marques. De bonnes réponses aux questions permettent de gagner des coupons d'achat des marques qui sponsorisent les programmes de formation.

À Londres en Grande Bretagne, RecycleBank développe un programme qui récompensera l'utilisation des transports en commun, la marche ou l'utilisation du vélo. À Chicago (USA), c'est la réduction d'énergie qui est récompensée. Et si les consommateurs ne veulent pas bénéficier des avantages gagnés au travers de leurs actions, ils peuvent les transférer à une école de leur choix. Ces avantages seront alors transformés en espèces que les écoles pourront utiliser.

mardi 28 février 2012

Les candidats au SIA - François Hollande

Art et Alimentation : Le pays de cocagne

"Utopie Matérialiste, le pays de Cocagne campe un monde où la culpabilité face aux plaisirs du corps, compris comme ceux de la bonne chère et d'une sexualité libre n'existe pas." (Florent Quetellier, Gourmandise, Armand Colin)

Le pays de Cocagne, Pieter Bruegel, 1567

lundi 27 février 2012

JCCU - Découvrir les coopératives japonaises de consommateurs

JCCU est l'acronyme de Japanese Consumers' Cooperative Union (la fédération des coopératives de consommateurs japonais). Le concept a été inventé autour des années 1920 dans la région de Tokyo. Des consommateurs se sont regroupés pour acheter différents types de produits. Mais c'est dans les années 1960 que les coopératives japonaises d'acheteurs ont véritablement pris leur envol avec deux objectifs : lutter contre l'inflation et pour réduire la place des produits chimiques dans l'alimentation, qu'il s'agisse de pesticides agricoles ou additifs alimentaires. Aujourd'hui, ces coopératives se développent à nouveau. On estime que 30 % des foyers japonais font partie d'une coopérative.

Une coopérative est une entreprise. Elle est la propriété de ses membres. Ceux-ci utilisent par ailleurs ses services. Les coopératives ont un objet précis, mais plus généralement elles ont pour objectif de maximiser le bien-être de leurs membres, économique ou social. Contrairement aux entreprises privées dont la gouvernance est organisée autour de la possession du capital (une action égale un vote), la gouvernance des coopératives est organisée autour de l'individu (une personne égale un vote) indépendamment de l'apport économique de l'individu à la coopérative. Ce n'est pas la seule différence. Les membres des coopératives sont aussi ses clients et les bénéficiaires de ses services. Le surplus économique n'est habituellement pas redistribué, mais il est plutôt investi dans l'amélioration des services.


Au Japon, parmi les 621 coopératives de consommateurs, 158 coopératives ont pour vocation première de servir les foyers par le contrôle de la distribution des produits alimentaires et non alimentaires. Les coopératives de consommateurs emploient plus de 40 000 personnes.


Une des coopératives de consommateurs parmi les plus importantes est le Club des Consommateurs Seikatsu. Elle compte plus de 300 000 membres répartis dans 200 branches localisées dans la presque totalité du pays. Avec un investissement de 240 millions de dollars, elles réalisent des ventes annuelles de plus de 700 millions de dollars. C'est une coopérative engagée pour la santé de l'homme et de l'environnement dont elle tire son nom (Seikatsu = life). Son pouvoir d'achat lui permet d'influencer les pratiques agricoles : pas d'OMG, une utilisation limitée des pesticides, etc.

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