Une équipe de chercheurs de l'International Institut for Applied System Analysis et d'instituts partenaires, pilotée par David Leclère, s'est interrogée sur les impacts du changement climatique sur la production agricole. Mais, ils ont également intégré les possibles réponses des systèmes agricoles à ces mêmes changements et les effets de ces adaptations.
Ils soulignent, dans un article publié récemment dans Environmental Research Letters, les possibles risques de transformations inadéquates des systèmes agricoles au changement climatique. Elles pourraient réduire les chances d'ajustements ultérieurs supérieurs aux évolutions du climat à moindre coût . Ces risques de "fausse route" pourraient, par ailleurs, retarder les adaptations des systèmes agraires. Ainsi, en ne voulant pas faire des erreurs d'ajustement qui pourraient être erronées (et coûteuses à modifier ultérieurement) on peut aussi décider de ne rien faire dans le court terme. Cette posture est également dangereuse !
Ainsi, la réponse à un accroissement de la sécheresse pourrait être l'irrigation. Cependant, cette réponse peut s'avérer inadaptée si la sécheresse persiste trop longtemps. L'exemple de la Californie et du Texas (voir mon billet sur le sujet) peut effectivement donner à penser que l'équipe de David Leclère a raison de nous suggérer de mieux penser à nos solutions en cultivant une approche en système complexe.
Voir la vidéo de présentation des résultats.Ainsi, la réponse à un accroissement de la sécheresse pourrait être l'irrigation. Cependant, cette réponse peut s'avérer inadaptée si la sécheresse persiste trop longtemps. L'exemple de la Californie et du Texas (voir mon billet sur le sujet) peut effectivement donner à penser que l'équipe de David Leclère a raison de nous suggérer de mieux penser à nos solutions en cultivant une approche en système complexe.