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mardi 29 octobre 2013

Un nouveau regard sur les plantes invasives

Certaines plantes sont considérées comme des nuisances. Parmi celles-ci, on fait souvent la différence entre des espèces indigènes et des espèces plus récemment installées sur le territoire. Les plantes invasives, indigènes ou allogènes, s'étendent dans l'espace souvent au détriment d'autres espèces. Elles sont le plus souvent considérées comme un problème qu'il convient d'éradiquer.


Dans un article récent, les chercheurs se sont intéressés au rôle sur l'activité des abeilles et leur vitalité d'une espèce de marguerite. Cette plante est considérée comme invasive et nuisible aux Fiji. Contrairement aux idées reçues, cette plante a un effet positif sur la santé des colonies d'abeilles et sur celle des autres pollinisateurs. Indirectement, c'est l'agriculture qui y trouve son avantage. Cet article souligne l'importance de procéder à une analyse écosystémique avant de porter un jugement sur la valeur d'une espèce.  



  Prasad AV, Hodge S (2013) Factors influencing the foraging activity of the allodapine bee Braunsapis puangensis on creeping daisy (Sphagneticola trilobata) in Fiji. Journal of Hymenoptera Research 35: 56–69. doi: 10.3897/JHR.35.6006   

samedi 27 octobre 2012

Arte TV : Le déclin des abeilles

Une émission d'Arte (Xénius) sur l'apiculture, les abeilles et leurs maladies (A voir pendant 7 jours).
Vidéo ci-dessous.

jeudi 13 septembre 2012

Mais que font-il donc ?

La scène se déroule en chine, plus précisément dans la région de Maoxian au Sichuan.
Que font donc ces cultivateurs sur les pommiers en fleurs ? 

Publié dans le guardian, par Analia Manriquez. Décembre 2010

Tous les printemps, des milliers de villageois montent sur les arbres pour ... remplacer les abeilles et autres insectes pollinisateurs. Il assure donc la pollinisation des arbres en utilisant une brosse composée de plumes de volaille et de filtres de cigarettes.
 



mercredi 5 septembre 2012

Des abeilles sur les toits de l'ESSEC !


J'avais évoqué dans un billet en octobre 2011 le programme "abeille sentinelle de l'environnement", un projet destiné à sauvegarder les abeilles dont de très nombreuses colonies sont affectées par le Syndrome Effondrement des Colonies (SEC). Beaucoup des initiatives de ce programme consistent à installer des ruchers en milieu urbain, par exemple sur les toits des grandes surfaces.     



Au printemps dernier, l'ESSEC a décidé d'apporter sa contribution au développement des abeilles en milieu urbain en installant une ruche sur un toit de l'école à Cergy.


Il y a quelques jours, l'apiculteur a réalisé une première récolte de miel avec quelques collaborateurs l'ESSEC.  

lundi 2 avril 2012

Elles perdent le Nord !

Depuis plusieurs années on suspectait certains pesticides d'affecter la santé des abeilles, alors que les tests toxicologiques standards (c'est à dire ceux mis en oeuvre pour obtenir une autorisation de mise sur le marché) étaient négatifs. Des chercheurs Français ont démontré que des pesticides pouvaient être à l'origine du syndrome d'effondrement des colonies... sans cependant être toxique.

Ces pesticides, même à faible dose, perturberaient le système GPS des abeilles. Celles-ci seraient alors dans l'impossibilité de retrouver le chemin de la ruche. Ces travaux permettent enfin d'expliquer que l'on observe une mortalité importante alors que la toxicité est faible. Cette expérience souligne l'intérêt de réaliser, dans un contexte proche des conditions de terrain, une expérience.

mercredi 30 novembre 2011

Abeilles : SEC, une piste?

Le syndrome d'effondrement des colonies dont les abeilles sont victimes représente un défi pour la production alimentaire en raison du rôle particulièrement de la pollinisation. Nous avons déjà évoqué cette question dans plusieurs carnets. (Des robots abeilles bientôt sur le marché? L'abeille sentinelle de l'environnement)

Heli Havukeinen s'est intéressée lors de son doctorat aux molécules qui pourrait maintenir les abeilles en bonne santé. Parmi celles-ci, la vitellogenin semble jouer un rôle particulièrement important. Il semblerait que la longévité des abeilles soit corrélée au taux de vitellogenin. Cette molécule pourrait également affecter le comportement des abeilles, lequel est perturbé dans le syndrome d'effondrement des colonies. Ce chercheur pense que cette molécule pourrait également être un modérateur du système immunitaire et qu'elle réduise les effets du stress.

La vitellogenine intervient dans le transport du « gras » entre les tissus de stockage et de consommation des abeilles. Havukeinen utilise la métaphore du train pour évoquer sa structure composée de deux parties : une locomotive et des wagons qui transportent le « gras ». L'assemblage des deux parties est doté de propriétés fonctionnelles. Jusqu'à présent, les chercheurs étaient convaincus que la vitellogenine n'était qu'une molécule d'un seul tenant. Il apparaît que si l'assemblage est dysfonctionnel, le gras est bien pris en charge par les wagons, mais il n'est plus transporté faute de locomotive.

Il se pourrait bien que le maillon qui assure le lien entre la locomotive et les wagons soit fragilisé dans le SEC. Ce résultat est particulièrement intéressant puisqu'il permettrait d'étudier le rôle que pourraient jouer certains xénobiotiques dans la santé des abeilles. Havukeinen s'apprête d'ailleurs, à poursuivre ses investigations en recherchant les causes de la cassure du maillon.

lundi 17 octobre 2011

L'abeille sentinelle de l'environnement

Dans un précédent carnet sur Robobee (un projet de robot abeille pollinisateur de l'université d'Harvard) j'évoquais le syndrome d'effondrement des ruchers dont les abeilles, les apiculteurs et tous les agriculteurs dont la production dépend de la pollinisation des abeilles sont victimes.
 
Différents programmes ont été mis en œuvre pour lutter contre ce syndrome, comme celui présenté dans ce carnet.
 

Le programme "Abeille, Sentinelle de l'environnement" mis en place par l'UNAF (Union Nationale de l'Apiculture Française) permet aux entreprises, collectivités ou particuliers de participer, de différentes manières, à la sauvegarde des abeilles. Ainsi, le centre commercial le Millénaire d'Aubervilliers a rejoint ce programme et installé six ruches sur son toit en septembre 2011. La Maison Méditerranéenne des Vins soutient également la sauvegarde de l’abeille et installe des ruches sur les toits de ses bâtiments aux portes de la Camargue au Grau-du-Roi.
 

Ces opérations, non lucratives, permettront de créer un lien entre le public et l'abeille et d'apporter une meilleure connaissance de cet insecte et de son rôle essentiel dans la préservation de nos ressources alimentaires comme de notre biodiversité. L'UNAF, en partenariat avec l'INRA, organise également des APIdays pour sensibiliser le public. Ces journées sont habituellement organisées à la fin du printemps.

Pour en savoir plus sur le Syndrome d'Effondrement des ruches, vous pouvez consulter la vidéo ci-dessous.
 

 
Cette séquence est la première partie d'un documentaire d'Ananda et Dominique Guillet réalisé en 2008. Les autres séquences sont disponibles sur YouTube.

mercredi 31 août 2011

Des robots abeilles bientôt sur le marché ?

Albert Einstein prédisait, parait-il, une fin rapide de la vie sur terre si les abeilles venaient à disparaître. Sa prédiction va-t-elle se réaliser ? Cette prédiction et l'augmentation de la prévalence du syndrome d'effondrement des colonies au cours de la dernière décennie peuvent nous laisser penser que l'avenir de la planète terre ne se présente pas sous de très bons auspices. Plusieurs initiatives ont été prises pour nous assurer un avenir plus optimiste. Certaines visent à mieux comprendre le syndrome d'effondrement des colonies afin de s'en extraire. D'autres cherchent à mettre en place des solutions de substitution.

Des chercheurs français de l'INRA et du CNRS et leurs collègues allemands de l'UFZ ont estimé que la valeur des services rendus par les abeilles est de l'ordre de 150 milliards d'euros pour l'année 2005. Cette somme représente par ailleurs 9 % de la production agricole alimentaire mondiale. On comprend mieux l'intérêt que pourrait avoir sur le plan économique le développement d'une solution de substitution. C'est ainsi que l’école des sciences appliquées et de l'ingénieur de l'université Harvard aux États-Unis cherche à mettre au point des abeilles robotisées. Le projet ROBOBEES a des objectifs ambitieux qui vont de la pollinisation autonome à la surveillance militaire en passant par l'observation dans des environnements dangereux ou pour la cartographie à très haute résolution.

Les chercheurs de l'université d'Harvard tentent de mimer les abeilles selon trois dimensions :

  • Les caractéristiques physiques,
  • Les aptitudes cognitives,
  • Le comportement et plus particulièrement le comportement collectif. Ce dernier est particulièrement important puisque les performances des abeilles reposent, parait-il, sur la collaboration de tous les membres de la ruche.
Pour en savoir plus :



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