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mercredi 15 octobre 2014

AMAZONFRESH - Le rapport d'Oliver Wyman

Le 8 mai je publiais un billet intitulé Amazon.com : Abonnez-vous pour 15% de réductions ! La fin du drive ?  Aujourd'hui, c'est l'avis du cabinet de conseil Oliver Wyman que je mets en avant :

"Opérant en mode « pilote » à Seattle depuis 2007, Amazon Fresh permet d’effectuer ses courses  depuis son ordinateur ou son mobile. L’assortiment est large et profond, avec une gamme allant de 10 000 à 30 000 références selon les localités, qui comprend par exemple plus de 400 références de fruits et légumes, 500 en viande et produits de la mer, 1 300 en liquides et 4 000 en hygiène-beauté. A la différence du modèle originel d’Amazon.com, les prix d’Amazon Fresh sur les biens de consommation courante sont pour le moment, supérieurs à ceux pratiqués par les supermarchés locaux avec des promotions quasi inexistantes. La proposition client actuelle se 
concentre sur la praticité.

Lancé à Seattle, Amazon Fresh a été étendu à Los Angeles et bientôt New York. Les modèles développés à Seattle et à Los Angeles incluent des différences telles que des grilles tarifaires distinctes pour l’adhésion et la livraison, et des profondeurs d’assortiments différentes. Ceci semble indiquer qu’Amazon est toujours en phase de test sur plusieurs aspects de son modèle, 
mais son déploiement dans des zones nouvelles suggère une confiance implicite dans sa viabilité économique.

Quand Amazon.com décide de passer du pilote au déploiement, l’histoire montre qu’il procède 
très rapidement. Déjà, il a annoncé 14 nouvelles implantations en 2014."

Extrait du rapport d'Oliver Wyman sur Amazon Fresh.

vendredi 18 janvier 2013

Bières et mets : à la recherche des accords parfaits ?

Pour un français, cela pourrait sembler une hérésie tant notre culture gastronomique privilégie les accords entre les vins et les mets. Aux Etats-Unis, plus particulièrement dans la région de San Francisco, c'est l'accord entre la bière et les plats que l'on explore.

L'histoire semble avoir commencé en 2007 lorsque The Monk's Kettle a ouvert ses portes dans le centre San Francisco. Le nom fait référence aux moines trappistes réputés pour leur production de bières. La carte des bières est large avec plus de 180 produits dont certains sont millésimés et d'origine belge. La cuisine est, elle par contre, typiquement américaine.


Plus récemment, The Abbot's cellar a ouvert ses portes également dans le Mission District de San Francisco sur la base d'un concept similaire d'association idéale entre les mets et les bières. Ce restaurant haut de gamme donne aussi une place importante aux produits frais de saison et à la cuisine californienne.

Un concept intéressant que les brasseurs et des restaurateurs français pourraient proposer aux gastronomes français. 

mercredi 28 novembre 2012

USA - La montée en puissance du "Sans OGM" - Boycott du bio ?

L'article de Linda Gilbert sur le site Sustainable Brands sur la montée en puissance du « Sans OGM » a attiré mon attention. Les données du tableau ci-dessous montrent l'évolution des attentes des consommateurs sur une décennie. 

Linda Gilbert — Sustainable Brands

Mais le point essentiel de l'article de Linda ne réside pas dans cette évolution, mais sur l'effet que le « Sans OGM » peut avoir sur les marques de produit issu de l'agriculture biologique les plus appréciées des consommateurs. Du point de vue de nombreux consommateurs, ces marques ont trahi leur confiance. Le boycottage n'est plus loin !

Mais de quelle trahison parle-t-on ici ? Le cahier des charges de l'agriculture biologique est différent chez nous et aux États-Unis. Les consommateurs américains ont découvert que les produits labellisés « Naturel » ou « biologique » qu'ils consommaient abondamment n'étaient pas tous « sans OGM ». Déception, tromperie...

La leçon de cette histoire est qu'un label doit, pour pouvoir conserver la fidélité de ses clients, s'assurer que les représentations mentales que ceux-ci forment sur les caractéristiques du label sont en accord avec les caractéristiques réelles du label. Le consommateur n'aime pas les surprises ou les dissonances. S'il les découvre, alors il peut penser qu'il a été trahi ! 

Il y a quelques jours j'ai réalisé des petites expériences sur le « sans OGM ». Certaines des personnes interrogées m'ont indiqué que, pour elles, le « Sans OGM » était le moyen de favoriser les vrais paysans, ceux qui sont en lutte contre une certaine agriculture moderne. Autrement dit, ils perçoivent le « sans OGM » comme le témoignage d'une lutte du petit contre le gros, du travail contre la machine et la technique... Quelle serait donc leur réaction s'ils apprenaient que de grandes exploitations, dotées de moyens techniques puissants, font aussi dans le « sans OGM »? 
             
Vous me direz que le consommateur est lui même plein de contradictions ! Certes, mais c'est lui qui détient les cordons de la bourse et s'il accepte ses propres contradictions, ils n'acceptent pas toujours celles des autres.     

vendredi 5 octobre 2012

Allégations Environnementales : un guide

La Federal Trade Comission (FTC), l'agence fédérale américaine pour la protection des consommateurs, vient de mettre à jour The Green Guides, les lignes directrices pour le marketing des allégations environnementales.



Ce guide est un document de référence avec de très nombreuses illustrations d'allégations environnementales qui pourraient être considérées comme trompeuses et conduire à des litiges ou actions en nom collectif (class action). On y trouvera des indications pour les qualificatifs : recyclable, compostable, photodégradable,  ...

A consulter : FTC The Green Guides !   

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