mercredi 7 septembre 2011

Des mangas pour découvrir le vin

Au Japon, en septembre 2007, 20.000 bouteilles du Château Mont-Pérat (1ère Côtes de Bordeaux - Rouge) ont, parait-il, été vendues en quelques jours. Un record... dont l'origine est le Manga "Les gouttes de Dieu". Dans le premier opus de cette série où les deux fils d'un célèbre oenologue s'affrontent dans des dégustations pour hériter de la formidable cave de leur père, un des principaux personnages dégustait avec grand plaisir un Château Mont-Pérat 2001. Et le phénomène n'est, semble-t-il, pas limité au seul Château Mon-Pérat, ni au Japon, puisqu'il semble que la traduction de ce Manga en Corée et en Chine déclenche également des ventes importantes des crus qui y sont mis en scène.

En 2010, La Revue des Vins de France consacrant "les 10 hommes du vin 2010" décerne son Prix Spécial aux auteurs du Manga (communiqué de presse).


La série, dont les 20 premiers numéros sont disponibles en France, fait découvrir l'univers du vin (les vins, les terroirs, les producteurs, la dégustation et ses plaisirs, etc.) de manière particulièrement ludique. Pour les amateurs du vin, une série à découvrir (lien vers le site de l'éditeur). Et pour les hommes et les femmes de marketing un média intéressant à explorer.

Au japon, deux autres séries permettent de découvrir l'univers des sommeliers. Une est également publiées en France aux éditions Glénat (Sommelier).

A consulter une e-BD pour sensibiliser les jeunes motards aux questions de sécurité.


lundi 5 septembre 2011

L'agriculture biologique est-elle profitable dans le long terme?

Les chercheurs de l'Université du Minnesota ont réalisé une analyse économique comparative sur une période de 18 ans des pratiques agricoles conventionnelles et en agriculture biologique. Deux types de rotations ont été étudiés : rotation de 2 ans (Maïs et Soya) et rotation de 4 ans (Maïs, Soya, Avoine et luzerne).

Les performances économiques ont été calculées par rotation et comparées. Par ailleurs, les chercheurs ont testé la robustesse des résultats sous différentes hypothèses de prix marché. Elles diffèrent essentiellement sur trois points:
  1. Le prix de vente. Les produits issus de l'agriculture biologique sont mieux valorisés par le marché.
  2. Le coût de production. Il est plus faible à l'hectare pour la production biologique. La différence principale provient du contrôle des mauvaises herbes.
  3. La rendement physique est en faveur de la production conventionnelle, plus particulièrement en ce qui concerne le soja.
La rotation de 4 ans (Maïs, Soya, Avoine et luzerne) biologique a produit les meilleurs résultats. Elle reste encore profitable si la valeur de la prime de prix est réduite de 50 %. Les auteurs souhaitent parfaire leur étude en prenant en considération les coûts fixes que l'on rencontre habituellement dans les fermes du Minnesota.

vendredi 2 septembre 2011

Digital - Corée - Un magasin virtuel dans le métro

Bhavik Shah (ESSEC SMIB 2011) m'a fait part de cette intéressante expérience de distribution.

La filiale coréenne de Tesco, le distributeur anglais, propose à ses clients de faire leurs achats alimentaires en ligne. Rien de nouveau ! De nombreux distributeurs possèdent déjà un site internet. Mais dans le cas de Tesco, les clients sélectionnent les produits qu'ils désirent acheter à l'aide de leur smart-phone à partir de photos de produits affichés dans les stations de métro.


jeudi 1 septembre 2011

Des yogourts pour lutter contre la dépression ?


Il y a quelques années, un ami m'avait offert un ouvrage intitulé "Et si ça venait du ventre?" de Pierre Pallardy. L'auteur clamait que notre ventre est notre second cerveau et que fatigue, dépression, maux de dos, insomnie, problèmes sexuels... ces troubles fonctionnels sont liés directement à la mauvaise santé de notre ventre. Quand on a mal au ventre, notre cerveau souffre. Et réciproquement.

L'absence de références scientifiques, un titre sous la forme d'une question, des promesses trop belles et abondantes... Cet ouvrage m'avait donc à l'époque semblé être une belle histoire que l'on raconte des gens trop crédules. Et je l'avais remisé dans ma bibliothèque.

Dans un article intitulé "Ingestion of Lactobacillus strain regulates emotional behavior and central GABA receptor expression in a mouse via the vagus nerve" et publié dans PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences) le 29 aout 2011, les auteurs ont testé sur des rats l'effet d'une souche de lactobacille sur l'anxiété et la dépression.

Les auteurs ont découvert qu'une alimentation enrichie en Lactobacillus rhamnosus pouvait altérer l'expression des récepteurs du GABA, l'un des plus importants neurotransmetteurs du système nerveux central, et affecter une anxiété et une dépression induite chez le rat. Par ailleurs, les auteurs ont montré que le nerf vague assurait probablement la transmission entre le système digestif au sein duquel les bactéries agissent et le cerveau.

Il semblerait donc que cette souche permet de traiter une anxiété chronique ou une dépression induite, mais on ne connait pas leur rôle dans la prévention de ces deux troubles. On peut penser que cette étude va relancer l'intérêt que l'on porte au yogourt... et remettre au goût du jour le livre de Pierre Pallardy.



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