vendredi 18 juillet 2014

De la théorie à la pratique .... (Vidéos Estivales)

Mon collègue J. Barthelemy discute du rôle que pourraient jouer les travaux théoriques dans le management des entreprises. A revoir et à revoir.

samedi 12 juillet 2014

Circuit ultra-court - Aramark pour et avec l'université de Clemson

On ne connait pas bien Aramark en France. Cette entreprise est un des champions mondiaux de la gestion de services. Elle opère dans le secteur de la restauration collective. Un de ses clients est l'université de Clemson.

Localisée à mi-chemin entre Charlotte (Caroline du Nord) et Atlanta (Georgie), la ville de Clemson abrite l'université éponyme. Son fondateur est Thomas Green Clemson. L'université s'est établie sur la propriété de son fondateur qui en avait fait don à l'état de la Caroline du Sud (à la fin des années 1880). Son souhait était d'y établir un collège d'agriculture (et de mécanique) similaire à celui de l'Université du Mississippi avec l'objectif de développer l'agriculture de la Caroline du Sud par la recherche et la formation.

Dans les serres de l'université, les chercheurs mettent au point des techniques de culture, des variétés et testent des hypothèses scientifiques. Mais l'université produit également des pêches (découvrir les effets psychologiques de ce fruit), des amandes, des laitues et ... un fromage similaire au bleu d'Auvergne.

Tous les ingrédients nécessaires pour faire une excellente salade. C'est ainsi que le chef cuisinier des restaurants Aramark installé sur le campus de l'université de Clemson a décidé d'acheter les produits de l'Université et de concocter une salade inspirée de la diversité des productions. Circuit ultra-court où dans le cas présent le client est aussi le fournisseur. Un bel exemple de localisme. Je ne serais pas surpris d'apprendre que le gaspillage est minimal et que les déchets des tables sont compostés dans l'un des laboratoires de l'université (économie circulaire). Un exemple de biocénose.


   

  

lundi 7 juillet 2014

Colloque : Les biotechnologies végétales au service de l'agro-écologie. Le jeudi 2 octobre 2014 / Paris.

L' Association Française des Biotechnologies Végétales ( AFBV ) a le plaisir de vous annoncer qu’elle organise le Jeudi 2 Octobre 2014, à Paris, son quatrième colloque sur les biotechnologies végétales en collaboration, comme les années précédentes, avec saf agr’idées.

Ce colloque à pour objectif de réfléchir sur l’avenir et le rôle des biotechnologies végétales dans le développement d’une agriculture agro-écologique.

“Les biotechnologies végétales
au service de l’agro-écologie”

Détails du programme


  1. Agro-écologie et agriculture écologiquement intensive: Michel Griffon, Académie d’agriculture
  2. Amplifier les fonctionnalités et la diversité des agro-écosystèmes: Bertrand Hirel, Directeur de recherche CNRS, Claudine Franche, Directeur de recherche IRD et  Philippe Lemanceau, Directeur de recherche INRA
  3.  Diversifier les cultures et les usages : les espèces et les molécules: Jean Tayeb, Ingénieur de recherche INRA  et Xavier Pinochet, CETIOM
  4. Intégrer des fonctionnalités nouvelles : la lutte contre les ennemis des cultures: Jean-Louis Bernard, Académie d’Agriculture, Frédéric Bakry, CIRAD et Pierre Barret, Ingénieur de recherche INRA
  5. Table ronde : Biotechnologies : une démarche de progrès: Carole Caranta, Chef de département biologie et amélioration des plantes, INRA, Thierry Doré, Directeur Scientifique Agroparistech, Patrick Durand,Agriculteur, Président de la coopérative de Boisseau, Marie-Cécile Hénard, innovations et marchés SAF AGR’IDEES et Bernard Chevassus-au-Louis, Ingénieur Général d’Agronomie.
  6. Les biotechnologies végétales seraient-elles maudites parce qu’elles sont vertes ? Jean de Kervasdoué, Professeur au CNAM 


Vous trouverez ci-joint votre bulletin d’inscription et le programme détaillé de ce colloque ouvert à tous ceux (chercheurs, universitaires, chefs d’entreprises agricoles, salariés de l’agro–fourniture et des IAA, responsables professionnels, élus...)  qui s’interrogent sur l’avenir des biotechnologies végétales dans notre pays.

Lieu: SAF : 8 rue d’Athènes-75009 Paris


Gil Kressmann nous indique :
"Il est prudent de s’inscrire assez rapidement car nous avions dû refuser des inscriptions lors de nos précédents colloques. Vous pouvez le faire dès aujourd’hui en envoyant à l’AFBV, 23/25 rue Jean-Jacques Rousseau 75001 Paris, votre bulletin d’inscription avec le paiement correspondant."

Renseignements et inscriptions auprès de
Gil Kressmann
Responsable de la communication de l’AFBV
Tel : 06 83 46 55 33
 Courriel : afbv.secretariat@gmail.com
Site Internet : www.biotechnologies-vegetales.com

dimanche 6 juillet 2014

La simulation Madilon - Crise Sanitaire et Médiatique au Pays du Burger.

J'ai le plaisir de vous faire part de la sortie de la Simulation Madilon, une simulation de crise sanitaire et médiatique (pour 15 à 24 participants). Cette simulation est maintenant commercialisée par la Centrale des Cas et des Médias Pédagogiques (CCMP). 

Je tiens à remercier ici les participants des séminaires de gestion de crise des 5 dernières années, étudiants dans le MS Management International Agroalimentaire de l'ESSEC Business School ou de Inspecteurs de la Santé Publique Vétérinaire en formation. Mes remerciements pour les dirigeants des entreprises qui m'ont accompagné dans la mise en oeuvre de ce séminaire au cours des dernières années et ont accepté de partager leurs expériences avec les participants : Stéphane D., Groupe Carrefour, Louis V., Groupe Danone, Serge M. Agence Protéines, Hervé G., Groupe Carrefour, Christophe D, Silliker (Groupe Mérieux NutriScience), Virginie G. alors à l'Association Nationale des Industries Agroalimentaires.



* * 

".... La crise couve à Madilon, capitale du Wisconsa, un état agricole de la fédération. Des enfants ont, parait-il, été hospitalisés après avoir mangé un burger dans l'un des établissements d'une fameuse chaîne de restauration rapide. La filière de la viande bovine est suspectée. Les journalistes et les médias, les pouvoirs publics et les avocats se saisissent de l'affaire ! Que doit-on faire ? Comment répondre aux multiples demandes ? Et voilà que la viande commercialisée dans les supermarchés pourrait aussi être incriminée..."

L'été sera chaud : les effets de la température sur le sexe des ... !

Derrière ce titre accrocheur se cache un deuxième billet sur les effets du changement climatique (lire le précédent). 

Si la température a des effets sur la libido des primates et celle d'autres animaux, ce n'est pas le seul effet que la température entretient avec le sexe. Le déterminisme sexuel de nombreuses espèces animales, sauvages ou d'élevage, est associé à la température.



Par exemple, chez les poissons, quatre grands types de réponses à la température sont observées : 
  1. La proportion de mâles augmente avec la température. C'est par exemple le cas chez certaines espèces de tilapias.
  2. Chez le bar, la température semble favoriser l'expression du sexe femelle. C'est aussi le cas chez le poisson-chat américain.
  3. Chez la Plie japonaise, la courbe de réponse est en U.
  4. Le déterminisme sexuel de nombreuses espèces n'est pas ou associé à la température.

Les poissons ne sont pas les seuls animaux dont le déterminisme sexuel est affecté par la température, de nombreuses espèces de reptiles sont également affectées.

Quels seront les effets du changement climatique sur l'évolution des populations sauvages ou d'élevage?    

vendredi 4 juillet 2014

Statut juridique des animaux : quelles implications pour des êtres vivants dotés de sensibilité ?

Thématiques : Développement durable / Alimentation - Consommation / Agroalimentaire - Agro-industrie


Statut juridique des animaux :
quelles implications pour des êtres vivants dotés de sensibilité ?

Mardi 8 juillet 2014
15h00-18h00

Le statut juridique des animaux arrive sur le devant de la scène après de longues années de sommeil. Le nombre de propositions de textes de loi augmente et montre bien la volonté de sortir les animaux de la catégorie juridique des meubles et des immeubles. Il est nécessaire de s’interroger sur les enjeux de cette possible évolution au regard du droit mais également des activités d’élevage et de chasse.
Quelle catégorie juridique va correspondre à ces êtres vivants doués de sensibilité ? Quels sont les enjeux juridiques de cette évolution ? Quelles conséquences pour les animaux sauvage en particulier le gibier ? Comment le monde de l’élevage doit - il percevoir ces évolutions juridiques ? Doit-il envisager dans l’avenir de s’occuper et donc de soigner des « presque sujets de droit » ?

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